Quand le monde entier fait la fête

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Tour d'horizon des plus beaux spectacles qu'a offerts le passage à l'an 2018 à travers le monde.

Hier lundi 1er janvier à minuit, à Paris, lorsque le feu d’artifice des Champs-Elysées a scellé la fin de 2017, au même moment qu’à Alger, de nombreuses autres capitales étaient déjà entrées dans la nouvelle année. Ainsi, 2018 avait déjà démarré dans le Pacifique, l’Asie et le Moyen-Orient. Et si les Parisiens et touristes présents devant l’Arc de Triomphe ont eu droit à un show impressionnant, leurs prédécesseurs à travers le monde ont eux aussi profité de leurs spectacles. Sydney, en Australie, a été la première mégapole à entrer en 2018 (14 heures, heure algérienne). 1,5 million de personnes sont venues sur les bords de son emblématique baie, par une belle soirée d’été, pour assister au traditionnel feu d’artifice. Celui-ci incluait une cascade arc-en-ciel d’engins pyrotechniques tirés depuis le fameux Harbour Bridge, pour célébrer la légalisation, en décembre, du mariage pour tous.

Les feux d’artifice d’Asie et du Moyen-Orient

La fête s’est ensuite déplacée vers l’Asie. Hong Kong a été le théâtre d’un impressionnant spectacle de 10 minutes, marqué avant même les 12 coups de minuit par des apparitions d' »étoiles filantes » tirées depuis les gratte-ciel surplombant Victoria Harbour. À Jakarta, un gigantesque mariage collectif a été organisé par le gouvernement : plusieurs centaines de couples se sont dit « oui » dans la capitale indonésienne pour célébrer le passage à la nouvelle année. À Dubaï, le traditionnel feu d’artifice a été remplacé par un spectacle laser sur Burj Khalifa, la tour la plus haute du monde (828 mètres), où les couleurs – vert, blanc, noir et rouge – des Émirats arabes unis ont été projetées, ainsi qu’un portrait du cheikh Zayed bin Sultan Al-Nahyandu, fondateur de la fédération. À Abu Dhabi, le passage à 2018 a été célébré avec un grand feu d’artifice.

Des souvenirs parfois douloureux

Paris, mais aussi Moscou, Londres, Berlin : les grandes capitales européennes ont toutes accueilli leur feu d’artifice. Avec, parfois, la présence de souvenirs douloureux : la capitale britannique a été la cible de 4 attentats en 2017. Pourtant, Scotland Yard a indiqué avoir mobilisé moins de policiers que l’an passé. À Paris, où la menace terroriste est « toujours élevée » selon les autorités, les spectateurs étaient soumis à des fouilles pour accéder à la zone des festivités et 1 800 membres des forces de l’ordre et des agents privés étaient mobilisés sur les Champs-Élysées. La fête était placée sous surveillance maximale en Turquie, hantée par le souvenir du tragique Nouvel An 2017, où un attentat avait fait 39 morts dans la plus célèbre discothèque d’Istanbul, le Reina. Les autorités turques ont d’ailleurs interdit les rassemblements sur l’emblématique place Taksim d’Istanbul et dans d’autres quartiers animés.

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