Ils, ce sont Mme l’ambassadrice et M. l’ambassadeur des USA à Alger ! Richard W. Erdman, dont la mission de trois ans à la tête de l’ambassade américaine arrive à terme, a été l’hôte de Béjaïa et de son université, mercredi, jeudi et vendredi passés. Pour une première, son Excellence s’est attaché à rencontrer le maximum de personnes et à visiter le plus d’infrastructures possibles.Le diplomate américain, accompagné de son épouse, a rejoint, dès son arrivée à Béjaïa, le campus d’Aboudaou pour une discussion à bâtons rompus avec la communauté universitaire, non pas “pour vous parler, dira-t-il, mais parler avec vous”.Précisant dans une courte intervention la politique américaine vis-à-vis de notre pays, M. Erdman dira tout l’intérêt de son pays pour le futur de l’Algérie et partant de ses centres du savoir. Puis, en guise de reconnaissance aux efforts et sacrifices consentis par notre pays, il s’est félicité “de ce que notre pays ait vaincu, seul, le terrorisme et qu’il se soit lancé avec succès dans l’économie de marché”. Notre pays, leader en Afrique, au NEPAD, suscite l’intérêt des Américains qui “veulent une Algérie stable et prospère, une Algérie en paix”, car, martèlera-t-il, “vos succès sont les nôtres !” Le moment fort de cette rencontre aura été sans conteste l’hommage appuyé qu’il a rendu à la femme algérienne. Après avoir jeté un regard attendri vers sa femme, M. Erdman fera part à l’assistance de son “admiration sans borne pour la femme algérienne, exemple de courage et de résistance et qui a tenu tête, souvent les mains nues, aux hordes sauvages”. La journée de jeudi a été mise à profit par M. Erdman pour visiter les fleurons de l’économie locale : l’EPB et CEVITAL où il s’est longtemps attardé.Quant à vendredi, c’est avec un burnous kabyle sur les épaules que M. l’ambassadeur a fait honneur au couscous offert par la direction du campus Aboudaou.
Mustapha Ramdani et M. Bennour