Reprise sur les chantiers de la pénétrante

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Après quelques jours de grève, les travailleurs du groupe ONE (Ozgün, Nurol, Engeoa) ont repris le travail.

Ces ouvriers ont enclenché cette action mardi dernier, pour réclamer leurs salaires de trois mois. Cependant, les responsables du groupe leur ont répondu que l’argent ne leur a pas été versé par les pouvoirs publics afin de payer les mois demandés. Après plusieurs rencontres entre les représentants des grévistes et des responsables du groupe, des promesses leur ont été données pour satisfaire cette revendication d’ici le 25 du mois en cours.

«Nous nous sommes entendus à ce que trois salaires soient versés au plus tard le vingt-cinq du mois de décembre. En principe, cet accord sera respecté parce que c’est un engagement donné par les hauts responsables du groupe. Après cette décision, nous avons repris les travaux», nous dira un membre de la délégation reçue par les responsables du groupe ONE. Ainsi, les travaux de terrassements ont repris de plus belle tout comme les agents de sécurité qui ont aussi suspendu leur grève.

Par contre, certains septiques campent sur leur position. Il s’agit des travailleurs exerçant au niveau des tunnels sis dans le tronçon dit « Amalou Zidhoutdh ». Ils attendent encore plus d’assurances. «Nous craignons que cette promesse ne soit pas tenue. C’est pourquoi nous avons décidé de poursuivre notre action», dira l’un de ces travailleurs toujours en grève. En tout cas, les responsables du groupe ne cessent de faire les démarches nécessaires pour répondre à cette revendication, d’autant plus que le projet est déjà en retard. Ils ne veulent pas encore perdre du temps, surtout que la cadence est donnée ces derniers temps avec le renforcement du chantier en personnel humain et matériel. D’ailleurs, toutes les sections sont en bonne marche.

En revanche, les responsables de ce groupe souhaitent que les oppositions pendantes soient levées. A rappeler que les habitants de Maâmar ne décolèrent pas et maintiennent leur action pour que le viaduc, long de plus de mille mètres qui devait survoler et traverser leur village le soit d’un autre côté. «Si la variante que nous avons présentée n’était pas acceptée, nous demandons de reprendre carrément la première variante. Il n’est pas question qu’on quitte nos maisons. C’est le langage que nous avons même tenu au ministère des travaux publics en août dernier», nous répondra un membre de la délégation reçue au ministère.

En définitive, ce projet structurant devant désenclaver toute la région et la wilaya de Tizi-Ouzou entière, risque de prendre encore du temps, quand on sait qu’en plus des 48 kilomètres de route, il y a pas moins de 8 échangeurs, 51 ouvrages hydrauliques et autant d’autres divers. A noter que le tronçon mis en service en partie au niveau d’Oud Falli, jusqu’au lieu-dit La casse, a soulagé les automobilistes parce que la circulation sur cet axe est devenue fluide avec beaucoup moins de temps qu’auparavant.

Amar Ouramdane.

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