Un vaste mouvement des forces de sécurité est observé depuis quelques jours et a redoublé d’intensité durant ce week-end sur le versant nord de la daïra de M’chedallah. De sources généralement bien informées, nous apprenons que deux terroristes auraient été capturés ce mardi dans la région de Tizi-n-Koulal relevant de la commune de Saharidj, ce qui explique le renforcement du dispositif de bouclage doublé d’une surveillance et repérage aérien assurés par hélicoptères sillonnant les massifs du Djurdjura quotidiennement. En procédant aux recoupements des informations rapportées par la presse ajoutées à celles constatées dans la région, il est aisé de conclure que toute la kabylie passera au peigne fin pour déloger les groupes terroristes qui y ont trouvé refuge grâce au relief accidenté et difficile d’accès. C’est à partir de ces montagnes qu’ils préparent leurs incursions sanglantes marquées par une recrudescence jamais égalée et un lourd bilan macabre ciblant de préférence les éléments des services de sécurité. D’après les spécialistes du terrain, une opération d’une telle envergure réduira sensiblement la force de nuisance des sanguinaires, qui rodent dans la région usant d’audace en se manifestant dans des lieux qui leur étaient interdits avant l’éclatement des évènements de Kabylie. Le retrait momentané des forces de sécurité leur a permis de jeter de nouvelles bases en activant leurs réseaux dormants et procédant en même temps à de nouveaux recrutements en puisant dans les rangs de sympathisants à l’image de ces trois jeunes de la région qui ont rejoints leurs acolytes au maquis. Ce ratissage d’envergure au vu des moyens humains et matériels utilisés a fait dire à l’un des plus anciens patriotes que les jours des criminels utilisés fait dire a l’un des plus anciens patriote que les jours des criminels qui écument la Kabylie sont désormais comptés. Ce quadrillage spectaculaire de toute la région fait baisser sensiblement l’angoisse et la peur des populations rurales qui vivent dans la terreur, une terreur réanimée par l’attentat d’Ahnif ciblant une patrouille de surveillance sur la RN 05 où ces sanguinaires ont utilisé les gros moyens pour sans doute frapper les esprits.
Omar Soualah