Au menu de cette session, la répartition des crédits inscrits à la section investissements et équipements, aide aux communes et voirie de la wilaya au titre du BP et du BS de l’exercice 2006, soit un montant global de 257 056 985,86. Une remarque s’impose d’emblée et a retenu l’attention de tous les besoins exprimés dépassant largement les moyens financiers du budget de wilaya. L’APW, comme de juste, ne peut en aucun cas les satisfaire ! D’où la nécessité de respecter scrupuleusement les priorités qui portent sur l’AEP, le raccordement au gaz de ville, la réfection des routes avec comme point focal l’éducation.
Le P/APW a tenu à apporter la précision suivante : “Il s’agit d’apports pour colmater certaines brèches et en aucun cas d’atouts de développement des communes”. Prenant le relais, le wali abonde dans le même sens, qualifiant ces opérations de “saupoudrage qui n’apporte rien”.
Rachid Fatni préconise, dans les budgets à venir, de cibler un certain nombre de communes, les plus en retard pour “au moins les ramener au niveau de celles plus avancées”. Signalons enfin qu’il a beaucoup été question d’un reliquat de 1 600 000 000 centimes qu’il faut vite affecter. La répartition assortie de quelques réserves est passée comme une lettre à la poste. L’autre volet à avoir été abordé est celui de la distraction des terres agricoles, situées dans le secteur urbanisable des communes de Béjaïa et de Souk El Tenine. Quatre demandes ont été formulées par le wali pour des projets de première importance : une station d’épuration à Sidi Ali Levhar, une école fondamentale base 5, toujours à Sidi Ali Levhar, un centre médico-pédagogique à Souk El Tenine et enfin un siège pour la brigade forestière de Souk El Tenine.
La session s’est enfin achevée sur un rapport de présentation des biens immeubles de la wilaya. Il s’agit d’une simple délibération portant révision et prolongation des baux de location des immeubles de la wilaya. Une session courte mais riche, loin de toute polémique. Faut dire que l’ordre du jour s’y prêtait et les questions qui fâchent soigneusement éludées.
Mustapha R.