Originaire du village rural de Benchroud, Abdenour Belkheir s’est rendu a-t-on précisé la semaine passé aux autorités militaires de la circonscription de Dellys. Selon des informations recoupées cet ex-terroriste faisait partie des groupuscules du GIA qui se sont regroupés comme dans d’autres coins de Kabylie, ou à l’est du pays, depuis septembre 1998, sous la bannière du GSPC de Hassan Hattab. Constamment soumise à la forte pression des forces de l’ANP cette organisation terroriste d’obédience salafiste, perd chaque année en moyenne, particulièrement à Boumerdès pas moins d’une soixantaine d’éléments. Et c’est suite aux récents coups de boutoir de l’ANP ayant permis à l’est de cette wilaya la neutralisation d’une quinzaine de terroristes en moins de deux mois, que ces trois redditions furent enregistrées. Elles s’ajoutent à plus d’une vingtaine d’autres, comptabilisées entre novembre 2004 et février 2005 à Zemmouri, Bordj Menaïel et Baghlia… Renforçantt leur dispositif de contrôle et de surveillance les forces locales de sécurité traquent maintenant, a-t-on expliqué, des groupuscules islamistes réfractaires à toutes idée de réconciliation nationale. A la moindre occasion, ces hordes sanguinaires réactivant leurs réseaux dormants et planifient des coups d’éclats pour tenter de prouver leur puissance et espérer s’inscrire encore dans la durée. Le dernier attentat ayant coûté la vie, il y a 4 jours à deux militaires et blessé un autre dans la zone d’Ouled Amar serait l’œuvre selon nos sources, d’un réseau islamistes non encore identifié et dont 4 éléments auraient pris le maquis juste après leur forfait. Nous y reviendrons.
Salim Haddou