“Indigène en débat”

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Après la projection du film Arezki, l’indigène, un débat a suivi. S’agissant d’un éventuel rapport du film avec l’œuvre de Azzedine Taguemount, le réalisateur dira : “Je ne connais pas le livre. J’ai écrit le scénario en 1982, après documentation à la Bibliothèque nationale d’Alger et de Paris. quelques séquences ont été annulées dans le film projeté, faute d’argent pour les tourner”.

A la question relative au décor du film lequels ne correspond pas réellement à celui de la Kabylie de l’époque (1895), Djamel Bendedouche répondra que “pour un film pareil, il aurait fallu 20 milliards. N’oubliez pas qu’on a travaillé sous haute surveillance des militaires, 20 Français étaient avec nous. Normalement, je ne le tournerai pas en Kabylie”. Par ailleurs, le titre a suscité également beaucoup de commentaires. Pourquoi pas Arezki L’bachir, l’Indigène ? Par exemple diront certain. Le cinéaste rétorquera qu’“Emile Violat” est ma première lecture. Le film peut avoir plusieurs scénarios. Le titre, il faut comprendre que c’est un Algérien, donc indigène. Pourquoi le titre est-il dévalorisant ? Il faut relater la réalité. C’est un fait historique. Enfin, le réalisateur a précisé que la jeune fille, journaliste du film, s’appelle Aubertino Claire, le personnage a vécu durant l’époque d’Arezki. C’était déjà les droits de l’Homme ! J’ai fait le détour pour son choix.

Ahmed K.

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