L’UDR se prépare

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L’Union pour la démocratie et la République pourrait entrer en lice lors des élections partielles en Kabylie. C’est ce qui ressort de la réunion de son bureau national élargi aux secrétaires fédéraux des wilayas de Kabylie tenue jeudi dernier à Alger.Le communiqué du parti, qui a sanctionné les travaux, transmis hier à notre rédaction, a précisé que “l’UDR reste convaincue que la solution pour la crise de Kabylie est avant tout politique et qu’elle passe par des élections générales anticipées à l’échelle nationale”. C’est ce qui conforte une des revendications phares du parti et qui demande des élections générales anticipées pour régler la crise de légitimité qui gangrène, d’après les responsables du parti, les institutions de la République.Le parti de Amara Benyounès a indiqué par ailleurs que ces élections, annoncées lors d’un récent Conseil du gouvernement, ne doivent pas concerner uniquement les APC et les APW, mais elles doivent être élargies à l’Assemblée nationale parce que “les députés ont été encore plus mal élus, et que la région souffre de l’absence d’une véritable représentation nationale”, a précisé le communiqué. L’UDR déplore, par ailleurs, que “la wilaya de Bouira semble avoir été écartée du processus, alors qu’elle est toute aussi concernée que les wilayas de Béjaïa et Tizi Ouzou”.Cependant, la participation de l’Union pour la démocratie et la République n’est toujours pas tranchée de manière définitive, puisque la déclaration du parti a précisé qu’une fois le corps électoral convoqué, le Conseil national se réunira et “arrêtera en toute souveraineté la position définitive du parti”. Cela n’empêche pas que le parti ait mis sur pied “une coordination régionale” qui est déjà “à pied d’œuvre” et elle “est chargée de tout entreprendre pour que l’UDR puisse éventuellement faire face (…) aux élections en Kabylie, le moment venu”. Pour le secrétaire national chargé de la communication au sein du parti, Mohand Arezki Boumendil, l’argument juridique n’est pas un obstacle devant sa formation politique une fois la décision de participer au scrutin est arrêtée par l’instance suprême du parti, c’est-à-dire, le Conseil national. La raison est, selon notre interlocuteur, à puiser du fait que le ministère de l’Intérieur n’a pas signifié un refus d’agrément au parti. Ce qui revient à dire que “l’UDR est agréé de fait”.A rappeler que l’UDR est le troisième parti politique à se prononcer sur les prochaines élections locales anticipées en Kabylie. Le Parti des travailleurs (PT) et le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) ont d’ores et déjà confirmé leur participation à ce scrutin.

Ali B.

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