Pour la deuxième fois consécutive, un convoi de CNS a été ciblé par des pierres et autres projectiles au niveau du carrefour de la gare de la commune d’Ahnif. Dans l’une de nos livraisons (voir notre édition du 11 juillet dernier), nous avions tiré la sonnette d’alarme sur ce qui se produit au niveau de ce carrefour où il ne se passe pas une nuit sans qu’une agression sur de paisibles routiers soit signalée ainsi que des activités répréhensibles tels la drogue et le racolage. Derrière ces “forfaits’’, une bande de voyous, bien connue sur la place publique à laquelle se joignent d’autres délinquants venus des régions limitrophes pour semer la terreur dans cette cité “la gare”. Des riverains racontent qu’avant de commettre leurs forfaits, ces délinquants commencent par éteindre l’éclairage public pour s’adonner à l’aise et en tout impunité à leurs louches activités.
Ainsi, nous apprenons que dans la nuit de mercredi à jeudi dernier, vers 21 heures, un convoi de CNS de passage a été carrément bombardé de pierres et les éléments de ce cortège ont dû user de tirs de sommation pour se protéger et se frayer un passage. L’information qu’on a pu vérifier fait état de plusieurs agents blessés. Rappelons que ce carrefour avait été, il y a près de deux ans, le théâtre d’un acte terroriste qui avait coûté la vie à sept éléments de l’ANP. Ce qui se passe dans cette localité risque de se propager comme un feu de forêt par effet d’entraînement. C’est pourquoi les organismes de lutte contre la délinquance de la circonscription de M’chedallah sont engagés dans une course contre la montre qu’ils doivent obligatoirement gagner pour étouffer dans l’œuf ce phénomène de bandes organisées, qui commence à prendre de l’ampleur dans la région. Le phénomène est suivi avec angoisse par la population. Les langues hésitent à se délier par peur de représailles.
Oulaid Soualah