Les syndicats satisfaits de la réussite de leur action

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Il faut bien dire que la majorité des établissements ont été paralysés à l’occasion de cette grève d’une semaine.

A l’unanimité, les syndicats autonomes de l’éducation affiliés à deux pôles différents, à savoir l’Intersyndicale et la Coordination de la Fonction publique, qui sont les animateurs de cette action parlent d’une réussite totale de la grève qui a vu l’adhésion d’un grand nombre d’enseignants.

Selon le porte-parole du Snapest, le taux de suivi a atteint 100% au niveau du secondaire, dans la majorité des wilayas et de 90% dans d’autres wilayas. Un taux qui s’élèvera probablement avec l’adhésion du Cla, Cnec et le Snapap, à compter d’aujourd’hui.

A en croire le président du Cnapest, Nouar El Arbi, le taux de participation des enseignants à ce mot d’ordre de grève a atteint 94% dans le secondaire. Pour le SG de l’Unpef, le taux de participation a varié entre 70 et 90% à l’échelle nationale.

Devant le lycée El-Idrissi, quelques élèves étaient encore, à 10 heures, devant l’établissement, et ce, malgré l’instruction du ministre de tutelle de ne pas renvoyer les élèves chez eux. Une chose qui n’a pas été faite vu la foule d’élèves qui attendaient devant l’établissement. Un grand silence règne à l’intérieur de cette immense bâtisse. Sauf que les élèves ne pouvaient pas quitter les lieux, sachant que quelques cours sont assurés par les vacataires, dans la matinée. “Nous n’avons pas eu cours aujourd’hui car les enseignants sont en grève, et ils le seront durant une semaine”, a indiqué une lycéenne. “Nous ferons le va et vient pour rien durant toute une semaine”, a-t-elle déploré, avant d’ajouter que “j’espère que tout ça se terminera un jour”. Le même constat a été enregistré au primaire Mohamed-Mada, sis à la place 1er-Mai où les élèves ont quitté l’école dès les premières heures de la matinée. Le lycée l’Emir-Abdel-Kader sera quant à lui, paralysé à partir d’aujourd’hui avec l’adhésion du Cla.

En effet, l’année scolaire ne fait que commencer, et voilà que les syndicats manifestent leur colère et mécontentement quant à la situation socioprofessionnelle qui est, selon les syndicalistes, plus que pitoyable.

Lemya Ouchenir

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