Le taux de suivi avoisinerait les 80%

Partager

A Béjaïa, symboliquement, un piquet de grève a été observé durant la journée d’hier devant la polyclinique d’Iheddaden. Selon le coordinateur syndical de la wilaya de Béjaïa, le taux de suivi au niveau de la wilaya est de 80%. Ce dernier a toutefois précisé que les spécialistes à Béjaïa ont plutôt rejoint le Syndicat national des spécialistes de la santé publique alors que beaucoup de leurs confrères, au niveau national, sont toujours adhérents au Syndicat des praticiens qui a décidé de cette grève. Les principales revendications sont liées à la promulgation du statut particulier négocié avec le ministère de la Santé en mars de l’année dernière ainsi qu’une négociation immédiate du régime indemnitaire avec une entrée en vigueur rétroactive à partir de janvier 2008. Il faut relever que les protestataires ont commencé depuis le début de l’année dernière et que la négociation du statut particulier a laissé une lueur d’espoir à ces derniers qui ont vite déchanté en constatant que le ministère a plutôt décidé de concocter un autre statut sans la participation des partenaires sociaux, nous révèlera un syndicaliste. Cette situation perturbe le fonctionnement des structures sanitaires. D’ailleurs ceci dure depuis le mois de novembre dernier. En effet, avant de décider de cette action de grève ouverte à partir du 21 décembre, le Syndicat des praticiens de la santé publique avait organisé des grèves cycliques de lundi à mercredi de chaque semaine depuis le 23 novembre dernier pour attirer l’attention des responsables sur leurs revendications socioprofessionnelles. Notre source ajoutera qu’outre ces requêtes, les praticiens déplorent au niveau de la wilaya de Béjaïa le retard accusé en infrastructures sanitaires et en ressources humaines. Un syndicaliste des paramédicaux nous confirmera que des infirmiers ont reçu des réquisitions pour assurer des permanences au niveau du centre de référence de la grippe A et autres services de soins intensifs pour la prise en charge éventuelle des cas confirmés, et ce par manque de personnel paramédical notamment. Enfin, il faut rappeler que le Syndicat des praticiens de la santé publique englobe en son sein entre 7 000 et 8 000 adhérents.

A. Gana

Partager