Le secteur de l’éducation paralysé à Tizi-Ouzou

Partager

Le secteur de l’éducation a enregistré un énième coup d’arrêt hier dans la wilaya de Tizi-Ouzou. La grève à laquelle ont appelé les deux syndicats, le Cnapest et l’Unpef, a été largement suivie à travers ladite wilaya. Les élèves des différents paliers ont été contraints de rester chez eux hier à Tizi-Ouzou. Les travailleurs de l’éducation ont favorablement répondu à l’appel au débrayage lancé par le Cnapest et l’Unpef. Les deux syndicats réclament la régularisation de leur situation financière restée pendante, selon eux, depuis 2001. Cette fois, les protestataires comptent aller jusqu’au bout de leurs revendications, eux, qui envisagent d’aller à une grève illimitée à partir du 31 mars prochain. La journée de protestation d’hier a été une réussite, comme ce fut d’ailleurs le cas lors des différents mouvements du genre initiés par les deux syndicats.

Faut-il rappeler que le Cnapest et l’Unpef ont mobilisé près de 10 000 manifestants à l’occasion de la marche du 20 janvier dernier.

Les deux syndicats ont complètement paralysé le secteur deux jours durant la semaine passée.

C’est dire que le Cnapest et l’Unpef sont considérablement ancrés dans la wilaya de Tizi-Ouzou.

Ils deviennent ainsi des partenaires sociaux incontournables. Leurs doléances doivent être prises en charge le plus tôt possible. Les élèves et leurs parents s’inquiètent. L’année scolaire se trouve déjà compromise. Les différents grèves qui ont secoué le secteur depuis le début de cette année scolaire ont perturbé le bon déroulement des études. A Tizi, on ne sait plus sur quel pied danser. Plus d’un espère la fin de cette situation au plus vite. Dans l’état actuel des choses, on ne doit pas espérer des merveilles aux examens de fin d’année. Tizi-Ouzou risque de ne pas rééditer la performance réalisée haut la main lors des précédentes éditions.

On ne peut toutefois jurer de rien, Tizi reste capable du meilleur à condition qu’elle reprenne sa sérénité.

Cela passe par la prise en charge`des revendications des enseignants qui peuvent ensuite se concentrer sur leur travail.

Les élèves et leurs parent qui n’en peuvent plus avec ces grèves qui semblent s’éterniser n’espèrent plus que d’entrevoir le bout du tunnel, sachant que le programme scolaire accuse déjà un retard considérable.

On parle d’ailleurs d’annulation des vacances prévues pour ce mois de février afin de remonter la pente.

C’est un sacrifice que doivent consentir les élèves pris en otage dans un conflit qui n’a que trop duré.

M. O. B.

Partager