A l’occasion du 20e anniversaire de la création de leur parti, les militants du parti des travailleurs à Boghni ont organisé une conférence-débat à la salle des fêtes en présence d’un député de la wilaya de Tizi-Ouzou, en l’occurrence M. Ziani Mohamed, aussi membre du comité central du parti. Ainsi, devant une faible assistance, le cadre politique du parti de Louiza Hanoune, avant de réitéré les positions connues de sa formation politique, a fait un bref rappel ou un aperçu historique sur la naissance du PT. Pour lui, le parti est apparu sur la scène après des luttes menées dans la clandestinité afin de gagner des espaces de liberté chose qui n’était pas tout à fait évidente à l’époque où tout est fermé pour prétendre à une quelconque expression libre. Et d’ajouter que le but des fondateurs du PT est lié à la lutte des classes surtout avec l’apparition des formes d’exploitations. De cet fait, selon l’orateur, “nous avons fait le choix de réunir les paysans, les travailleurs et les retraités dans un parti”. En abordant les combats du PT sur la scène politique après l’ouverture démocratique, le hôte de Boghni a énuméré les oppositions exprimées contre le processus de privatisation des entreprises publiques, en dénonciation de l’accord d’association avec l’Union européenne, qui a causé selon lui, un grave préjudice à l’économie nationale. Toutefois, le représentant du PT a tenu à préciser que la loi de finances a rectifié cette situation en proposant des mesures de protection de la production nationale et des contraintes commerciales aux partenaires commerciaux étrangers. En ce sens, le député du PT préconise purement et simplement le monopole de l’Etat sur le commerce mis sans donner d’explications sur la manière de le faire. Enfin, en abordant le volet politique, rien de nouveau n’a été annoncé à la dizaine de personnes présentes dans la salle, mis à part les propositions chères au PT, à savoir l’élection d’une assemblée constituante souveraine et la dissolution de l’APN pour aller vers d’autres élections législatives.
M. Haddadi