Chemini : La kasma en colère

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Après la fermeture de l’APC de Chemini par les citoyens du village Tidjnoune, le maire de cette commune aurait déclaré au quotidien Liberté qu’il était en rupture de ban avec son parti, le FLN. Cette sortie médiatique a, manifestement, scandalisé les membres de la section locale de la kasma.

Ainsi, dans une déclaration rendue publique, dont nous avons reçu un exemplaire, la Kasma a adopté un verbe virulent et une réponse incendiaire.

“Cynique et sans état d’âme, faisant fi du programme pour lequel il a été élu, reniant le travail des hommes et la formation politique (FLN) qui l’ont hissé à ce poste, il soutient qu’il est apolitique et au service des citoyens !», lit-on en préambule de la déclaration. Aussi, les militants du parti de Belkhadem tiennent à clarifier la situation en portant à la connaissance des citoyens certaines précisions, Primo :  » Dès la proclamation du résultat du scrutin consacrant la majorité relative de notre formation politique, les responsables et militants de notre kasma n’ont ménagé aucun effort pour pactiser une alliance avec 2 autres listes en vu de constituer une majorité délibérante au sein de l’assemblée. (Les procès-verbaux des réunions au niveau de la kasma et de la mouhafada faisant foi).

Secundo : “Un choix de l’exécutif reflétant le suffrage exprimé par les citoyens a donc été proposé”. Suite à cela, “notre édile ; apolitique ne se revendiquant d’aucun clan, mu uniquement par ses intérêts bassement matériels et ceux de sa clientèle a rejeté notre proposition de stabilité. Servant le dysfonctionnement par son refus de constituer son exécutif, incitant le chef de daira auquel il a fait subordination à écarter les autres membres de l’Assemblée, il s’est retrouvé du fait du seigneur, seul aux commandes de l’APC sans devoir rendre compte à qui de droit. D’où l’anarchie et la gabegie qui en résultent et dont il devra assumer avec l’administration toute la responsabilité”.

Pour dénouer les cordons de cette crise qui asphyxie toute la région, le kasma pose comme première condition que “la tutelle administrative assume ses responsabilités pour s’en tenir uniquement à l’application des textes”. De même, par le biais de cette déclaration, les militants du FLN appellent : “A la réhabilitation de l’Assemblée et réitère leur engagement à l’installation en toute légalité d’un nouvel exécutif réellement au service de notre population et sous le contrôle de sa souveraineté”.

T. D.

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