Regard : Belkhadem, ce fidèle…

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Un serpent réchauffé après être engourdi par le froid, hésitera-t-il à mordre le bienfaiteur ? Un vieil dicton français résume, on ne peut plus clair, l’ingratitude de ce reptile.

« Réchauffer un serpent dans son sein », disait, au fait, le dicton. Ça peut venir ainsi à l’esprit quand on est en face d’une situation qui ne dit pas vraiment son nom.

Cest le cas de FLN de Belkhadem. Recruté par Boumediene, dit-on, cet enseignant de langue arabe a fini par gravir les échelons, sans même faire de bruit. Le bruit, ce n’est pas dans son éducation.

Comme un serpent rampant, que l’Algérie avait réchauffé Belkhadem, ne désespère pas de voir un jour tout le FLN épouser les thèses islamistes et la République se basculer en théocratie, calquée sur celle de l’Iran, dont les accointances ne datent pas d’aujourd’hui, mais depuis le début des années 90, alors qu’il était président de l’APN.

Sans s’attarder sur tous les méfaits dont le FLN est responsable depuis l’Indépendance, le vieux parti vit, ces dernières semaines, une crise, le moins que l’on puisse dire, aiguë et mis l’actuel secrétaire général dans l’embarras. On fait sortir même la grosse artillerie pour « abattre » celui de l’autre clan.

Belkhadem a, tout de même, tenté de justifier, une fois, les bagarres rangées entre les militants de sa formation, lors de confection des listes aux élections, par, tenez-vous bien, « l’amour et l’attachement des militants aux principes du parti, et le bon vouloir de ces militants de servir le parti et le pays… ».

Ce n’est pas vraiment drôle ce que raconte le Barbe-FLN, mais c’est comme ça que cet agent pro-iranien, a, selon les termes, même, de El Hadi Khaldi, membre du Comité central du parti, Belkhadem a importé des slogans tels, « aiguiser les épées et trancher les têtes ».

Des slogans que l’on connaît aux mouvements islamistes, et aux intégristes de tout acabit. C’est ce Belkhadem qui est désigné chef du gouvernement.

C’est le même personnage, qui, pour adresser un message à ses parrains soudanais et iraniens, s’est vêtu d’une tenue soudanaise alors que son parti vient de remporter les élections législatives.

Comme un signale fort à ses « patrons », Belkhadem voulait les assurer de leur bon choix. Le choix porté sur un parti, qui gagne…des élections.

Belkhadem, en « une grenouille de bénitier », ne résiste pas devant les tentations, après l’Iran, voici venu le temps du Soudan.

Avec toute l’amitié qui lie les deux pays, l’Algérie et le Soudan, mais il ne demeure pas moins que Belkhadem, en tant que premier responsable de la « première » force politique nationale, a des responsabilité qui lui interdisent d’aliéner un parti dont la survie dépend d’abord de la force de l’Etat.

Belkhadem a, peut être fumé une moquette de bien mauvaise qualité pour croire avoir pu donner en offrande le sacrifice suprême des Algériens à ses maîtres islamistes.

Le malheur est qu’il semble qu’aucune explication tout en moins n’a pu être apportée sur l’origine de cette aliénation et de cette volonté de Belkhadem à islamiser d’avantage le pays et pourquoi pas le terroriser encore, surtout après une décennie qui a coûté des centaines de morts au pays, pour avoir choisi la légalisation de la pratique politique au nom de la religion.

Les propos de M. El Hadi Khaldi, ministre et surtout, membre du Comité central du vieux parti, visent, d’abord à envoyer paître le SG du FLN. Cet appareil veut s’en débarrasser pour une toute autre nouvelle aventure, mais dénoncer Belkhadem est un devoir militant, même s’il vise autre chose….

Il nous a appris, à ses dépends, que Belkhadem est, tout de même, resté fidèle à ses engagements !

M. Mouloudj

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