La wilaya de Béjaia est en retard dans le domaine de l’Internet alors qu’il est en ces temps un impératif et non un luxe. Dans certaines localités, l’offre est bien loin de satisfaire la demande.
A Addekar, par exemple, deux cyber- cafés en tout et pour tout sont en service. Un nombre insignifiant devant le flux de plus en plus grandissant de jeunes sollicitant ce genre de service. Résultat, il faut jouer des coudes et des mains pour se frayer une place. Et ce n’est pas du tout gagné pour autant car les internautes doivent aussi compter avec le faible débit de la connexion. Au courant de l’année scolaire, la situation se complique d’avantage car les élèves sont souvent orientés vers les cybers pour des travaux de recherche. Dans certaines localités de Seddouk, le téléphone fixe n’a jamais sonné. L’internet, le fax restent des rêves chimériques. Les voleurs de câbles sont passés par là. Et les demandeurs de services Internet, fort nombreux, doivent parfois atteindre Akbou pour espérer une connexion acceptable. 35000 nouveaux équipements seront déployés durant l’année en cours, avait déclaré le ministre des Postes et des Technologies d’information et de communication lors d’une visite effectuée dans la wilaya en mars dernier, une visite s’inscrivant dans le cadre du processus national de modernisation du secteur des postes et des télécommunications afin de réduire la « fracture numérique ». Lors de plusieurs haltes, la délégation conduite par le ministre des Postes et des Technologies d’information a pu constater de visu les efforts déployés dans le cadre de la convention signée entre son département et celui de la jeunesse et des sports pour la généralisation de l’utilisation des technologies de l’’information et de la communication à travers les établissements de jeunes tout en prenant acte des remarques des jeunes qui déplorent la mauvaise connexion Internet. Le ministre avait aussi présidé à une cérémonie de signature d’une convention avec l’université Abderrahmane Mira de Béjaia par son agence nationale de développement technologique pour l’installation d’un parc technologique permettant aux futurs diplômés la création de micro entreprises dans le cadre du développement technologique.
F.A.B