Accès difficile au pavillon des urgences

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Il devient de plus en plus difficile aux ambulances de se frayer un passage pour se rendre au pavillon des urgences de l’hôpital d’Aïn El Hammam. Se rapprocher de l’unité de soins devient problématique aux particuliers transportant des malades graves ou aux ambulances de la Protection civile. Les intrus semblent privilégier les portes d’entrée de l’EPH pour y garer leurs automobiles. Le problème devient crucial notamment à l’heure des visites.

En l’absence des services de sécurité dans les alentours, tous les excès sont permis. Des voitures et parfois même des camions s’installent en deuxième position, ne laissant qu’une seule voie aux véhicules de passage qui se retrouvent pris dans un embouteillage inextricable. Lorsque les fourgons de transport s’en mêlent, il devient quasi impossible de traverser les lieux.

Il faut plusieurs manœuvres pour qu’un passage puisse être dégagé et permettre à une seule file de voitures de rouler de façon à effleurer les autres en stationnement. Souvent des ambulances toutes sirènes hurlantes se retrouvent prises dans cette anarchie. «Elles mettent plus de temps à quelques mètres du PU qu’elles n’en mettent sur tout le trajet qu’elles viennent de faire», dira un infirmier qui relève qu’il est arrivé que des éléments de la Protection civile continuent le chemin à pied portant sur leurs épaules la civière avec leur malade dessus.

Quant aux patients nécessitant une évacuation d’urgence, ils sont sommés de prendre leur mal en patience en attendant la fin de la visite ou quelque bonne volonté intervienne pour frayer un passage aux véhicules d’urgence. Outrés, des citoyens tentent d’aider tant bien que mal à débloquer cet imbroglio. La situation, maintes fois décriée, tend malheureusement à perdurer.

Faute de pouvoir créer une déviation de ce nœud gordien situé sur la RN71, des interdictions de stationner aux points névralgiques devraient voir le jour. Les services de sécurité devraient inclure des rondes de ce côté de la commune lors de leurs sorties sur le terrain. Ce qui, à coup sûr, pousserait les indélicats à plus de sagesse.

A.O. T.

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