La lutte contre l’argent sale, l’autre leitmotiv

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Le candidat du Front El Moustakbal, Abdelaziz Belaïd, a promis avant-hier, depuis Chlef, de «lutter contre l’argent sale et ne plus permettre de l’investir dans des sociétés fictives». Belaïd a indiqué, à ce propos, qu’il mettrait en avant «la construction d’une économie nationale solide axée sur des investissements financés avec de l’argent propre, non celui issu du trafic de drogue ou de la contrebande». «Beaucoup d’argent a été investi et détourné à travers des sociétés factices.

Je promets de créer des entreprises réelles qui assurent un retour d’investissement», a-t-il assuré, promettant à ses électeurs qu’il œuvrera, s’il est élu président de la République, à «ouvrir la porte des investissements au secteur privé, notamment en ce qui concerne le transport aérien, et en finir définitivement avec le monopole exercé par la compagnie nationale Air Algérie». «Les solutions existent et les financements sont disponibles, le problème de ce secteur se situe au niveau de la décision politique», a-t-il ajouté.

Comme il a souligné que la construction de l’économie dans les régions intérieures et leur liaison avec le nord nécessitent le réexamen de l’investissement dans le secteur du transport aérien pour le libérer du monopole, en ouvrant des opportunités aux privés algériens, relevant l’importance de la concurrence pour fournir de bons services. Il a, par ailleurs, donné sa parole aux victimes du terrorisme et aux retraités de l’armée populaire nationale, abandonnés à leur sort, qu’il prendra en charge toutes leurs préoccupations. «Je résoudrai tous leurs problèmes que l’ancien régime n’a pas pris en considération», s’est-il engagé.

Quant à Azzedine Mihoubi, en plus d’avoir largement fait campagne sur le volet économique, il s’est attardé, cette fois-ci, sur le volet politique de son programme électoral, en s’engageant à «opérer des réformes structurelles au niveau institutionnel», via, notamment, «une Constitution pérenne garantissant à l’État davantage de stabilité en le préservant de l’improvisation qui a caractérisé précédemment le mode de gouvernance». L’ancien ministre de la Culture a également promis de «conforter l’indépendance de la Justice», surtout qu’elle est en phase de «lutter contre la corruption», et «de demander des comptes à ceux qui ont mis en jeu les atouts du pays».

M. A. T.

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