L’année universitaire prolongée au 31 juillet

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Selon le directeur de la formation au niveau du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Djamel Boukazata, l’année universitaire sera prolongée jusqu’au 31 juillet prochain.

Lors de son intervention, hier, sur les ondes de la chaine I de la radio nationale, M. Boukazata a indiqué que le ministère de l’Enseignement supérieur a pris cette décision suite au retard accusé dans l’exécution des programmes au niveau de plusieurs universités du pays, et ce, depuis le début du mouvement populaire. Ce retard est estimé, selon lui, à huit semaines. «Il a été décidé de réviser le calendrier universitaire afin d’autoriser les universités qui accusent un retard dans l’avancement des programmes de prolonger l’année universitaire jusqu’au 31 juillet», a-t-il affirmé.

M. Boukazata a souligné que «depuis le mois de février dernier, le ministère a suivi de près les répercussions du mouvement populaire sur les établissements universitaires, sachant que l’université est toujours au cœur de ce mouvement», a-t-il dit. Dans ce sillage, le même responsable a fait savoir que «les activités pédagogiques ont été touchées directement ce qui a créé des disparités dans l’exécution des programmes».

À retenir que depuis le début du mouvement populaire, les universitaires ont adhéré massivement aux revendications du peuple, en organisant plusieurs actions de protestation et des grèves nationales. Il est utile de rappeler que le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Tayeb Bouzid, avait écarté l’éventualité de décréter une année blanche pour l’année universitaire actuelle, assurant que les cours n’ayant pas été dispensés en raison de la grève au niveau des universités seront rattrapés. «Il n’y a pas lieu de parler d’une année blanche vu que les cours ont été dispensés normalement durant le premier semestre. Le retard pédagogique sera, néanmoins, rattrapé, à la faveur d’une série de mesures qui feront l’objet d’examen au niveau des établissements universitaires», selon le ministre.

Samira Saïdj

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