Les promesses doivent être tenues

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Par S Ait Hamouda

Des promesses ont tant de fois été réitérées par des personnalités qui comptent en Algérie. Quelles soient tenues ou non, elles restent toujours valides. Quand on prend un engagement devant le peuple, on doit s’y tenir, surtout lorsque la parole engage un corps constitué. C’est le vice-ministre de la Défense, chef d’Etat major, qui a fait la promesse d’être aux côtés du peuple, et le peuple y a cru et attend des résultats concrets sur le terrain.

Il va de soi que l’actuel chef de l’ANP doit tenir parole. Et si l’on croit en ce qu’a dit Gaïd Salah, on doit légitimement espérer séance tenante des retombées positives de ce qu’il a promis. C’est dans le détail, c’est dans la forme, c’est globalement partant de ces éléments qu’on peut considérer comme justes et avérés les propos du Général de corps d’armée. Le jugement est grave et un verdict sévère est attendu.

En ces temps de manipulation de l’opinion, notamment par les divers réseaux sociaux, il faut d’abord s’occuper de ceux qui ont dilapidé les deniers publics et osent se dire des honnêtes gens. Bien qu’ils soient trop polis pour être à la mesure du pays, que par inadvertance ils ont occupé, qu’ils ont usurpé, qu’ils se sont moqué du peuple, pour avoir l’Algérie comme un bien personnel.

Je ne suis pas locataire dans mon pays, j’en suis propriétaire, je ne suis pas SDF dans ma demeure, je ne suis pas vagabond, je suis dans ma terre, c’est là que je suis né, c’est là que j’ai ouvert les yeux sur le monde et appris avec le lait de ma mère sa langue, sa culture et ses traditions. Être Algérien, c’est savoir jusqu’au bout, aller vers son destin, aller vers son étoile qui brille aux couleurs de l’Algérie. L’attente n’est pas superfétatoire, elle s’impose comme une prière, comme un rituel aux gens quel que soit leur statut ou leur grade. Après cela on ne peut plus attendre, il faut qu’on découvre enfin ce pourquoi sont tombés les martyrs.

S. A. H.

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