Les réserves d’eau s’assèchent !

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La pluviométrie est faible, cette année, à travers la wilaya de Tizi Ouzou et même au niveau national.

Depuis le mois de décembre dernier, le ciel n’a pas été vraiment généreux. Les pluies, les neiges ne sont pas au rendez- vous, du moins pour le moment. Quant à la chaleur, elle a dépassé les normes de saison. C’est quasiment l’été avant l’heure ! Les conséquences sont inquiétantes de l’avis des agriculteurs, qui craignent un hiver sans pluie, chose qui peut mettre à mal leur récolte. Ainsi, la production va diminuer, ce qui se répercutera sur leur revenu. La population, quant à elle, partage la même inquiétude. Et pour cause. Le niveau du barrage de Taksebt a baissé, alors que la rivière de Takhoukht, qui est la source de son remplissage, ressemble à un flet d’eau.

D’habitude, en pareille période, elle déborde. Le niveau des nappes phréatiques, des forages et puits est aussi en diminution. Dans ce sens, deux forages dans la région d’Aït Yahia Moussa sont presque à sec, ce qui n’est pas fait pour rassurer les populations. Pour ce qui est de la distribution de l’eau potable, elle commence déjà à faire parler d’elle, alors qu’on est encore, en pleine saison hivernale. Pour vérifier la véracité de la rareté de l’eau et de son rationnement, il n’y a qu’à voir les nombreux camions citernes et autres tracteurs à citerne, qui font la queue devant les puits de Mechtras. Et à Maâtkas, Aït Yahia Moussa et dans d’autres régions, l’eau est déjà rationnée. «L’eau est rationnée en hiver, alors comment ce sera en été ? Nous craignons de souffrir encore plus de la rareté de l’eau», ont indiqué plusieurs citoyens de la commune de Maâtkas. Pour en savoir un peu plus sur la situation, nous avons interrogé le directeur des services de l’hydraulique de la wilaya de Tizi Ouzou, qui a bien voulu répondre à nos questions.

Hocine T.

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