Notre chemin est tortueux

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Par S Aït Hamouda

Aujourd’hui, reste à savoir comment sortir de l’ornière, il faut surtout connaître le chemin à prendre pour trouver l’issue indomptable, la voie qui nous mène vers la paix.

Subrepticement, le parcours, quoiqu’il soit difficile, vous dirigera à travers monts et vaux jusqu’à l’inéluctable station et autre halte qui vous prendra en charge, malgré tout, malgré la fin des fins. Seulement, il faut se traîner par tout itinéraire, qu’il soit droit ou tortueux, la solution se trouvera dans l’extrême onction qui ne sera célébrée que par tant de tristesse et de jubilation, à l’orée des champs nus, parce que faire de la jachère un terrain stérile, en attendant de fertiliser la terre stérile.

Seuls les carrés inféconds donneront de quoi subsister ne serait qu’un instant, le temps de goûter aux fruits amers que vient de donner, par inadvertance, la pousse qui se pointe au sortir du sol. Nonobstant, elle va pousser, grimper et monter par les murs, par les tuteurs qui aident la plante à tenir jusqu’à la véritable floraison. Nonobstant, l’âme du grain, il va falloir derechef arborer la couleur du baliveau, autrement sombrer comme quelqu’un qui tombe de haut dans la marre, par erreur ou par faute de précaution préalable qui puisse le retenir.

Malgré ce qui nous inquiète et qui nous envoie faire un tour dans le verger sans prendre la mesure de ce qui nous attend, dans le plat comme dans la montée, d’inversion et de diversion malvenue quoi qu’il en coûte aux Algériens. Il s’avère que ceux qui jouent avec l’unité et cherchent la division se trompent d’époque. Ils vont droit dans le mur pour se cogner contre.

Notre but est de renouer nos rapports avec l’Algérie et au pire ce pays nous lie tous pour notre unité, que nous nous trouvons au bon moment dans le travers des sentiers, là où ils nous mènent. Frauduleusement, ils nous conduisent par hasard au firmament insaisissable. Qu’il soit dégagé, le ciel, sans nuage, comme l’horizon clair se mêle aux ténèbres, il n’y a rien à faire en-deçà des volontés mais la douceur qui embaume nos poumons et nos senteurs sont assujetties à nos sensibilités pour nous rassoir.

S. A. H.

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