Un message et des sous-entendus

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Par S Ait Hamouda

Le chef d’état-major a prononcé un discours qu’il a adressé à l’armée et au peuple algérien. Il leur a promis que la neutralité de l’ANP et le respect du verdict des urnes, conformément aux vœux des électeurs, sont garantis. Cela remet au goût du jour les promesses faites au début de la révolution, le 22 février passé, par le vice-ministre de la Défense, dans plusieurs propos adressés à la population. Nonobstant, bien que Gaïd Salah maintienne, mordicus, les délais impartis au scrutin et la date du 12 décembre, il y a des partis, des indépendants et certains de la société civile qui ne sont pas prêts pour les suffrages et n’en veulent pas pour plusieurs raisons.

Les uns sont conformes à leurs desiderata, les autres pour des entendements qu’ils soient raisonnables ou en porte-à-faux avec la logique. «La singularité du peuple algérien, authentique, fier et habitué à remporter tous les enjeux, quelles que soient leur nature et difficulté, fait que gagner le pari de l’élection présidentielle, prévue pour le 12 décembre prochain, est une évidence». Ceci peut paraître un tant soit peu sincère mais le droit doit primer sur tout, de près ou de loin, quel que soit le niveau de celui qui est pour ou ceux qui sont contre. La loi est au-dessus de tous et de chacun.

Ceci est une règle admise par tout citoyen. Normalement, que le scrutin ait lieu ou pas, cela ne peut en aucun cas parasiter ce qui est programmé à moins que l’on quitte la normalité pour nous engouffrer dans l’illégalité. Ce qui peut nuire aux conditions du peuple, perturber la marche du pays vers la stabilité, ou encore déstabiliser économiquement, socialement, culturellement et sur le plan sécuritaire, l’Algérie. Il va sans dire que le pays ne peut survivre à ces magouilles, à ces grenouillages, à ces perturbations à n’en plus finir. La part de bonheur qui attend les citoyens, jeunes ou vieux, ils savent où l’attendre. Ils savent où la prendre, tant qu’ils aiment ce pays qui le leur rend bien. Désormais, nul ne peut outrepasser les limites qui préservent les Algériens de toutes les catastrophes possibles.

S. A. H.

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