Extension en projet

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S’il est vrai que le secteur de l’éducation est le mieux développé dans cette commune qui compte, en plus de trois lycées, sept collèges et dix-neuf écoles primaires, parfois, avec le flux d’élèves et l’arrivée de nouvelles familles en ville, de petits manques sont signalés ici et là.

C’est le cas de l’école primaire de Draâ El-Mizan-Ouest baptisée du nom du Chahid Mohamed-Améziane Lounas, sise au quartier dit « L’Abattoir ». Dans cet établissement, apprend-on, les élèves de la première et de la deuxième années sont soumis au système de double-vacation car il faut encore deux salles de cours pour mettre fin à cette situation.

D’ailleurs, les responsables locaux ont pu arracher un projet de deux locaux. «La consultation est lancée et l’entreprise est retenue. Seulement, il faudra attendre toutes les autres procédures propres à ce genre d’opération», a confié une source locale. Cette décision est une bouffée d’oxygène pour les parents d’élèves.

«Cet établissement a douze divisions pédagogiques et douze locaux seulement. Avec la réalisation de ces deux classes, la double-vacation n’aura plus lieu», dira un membre de l’association des parents d’élèves. Le bureau de l’association souhaite, par ailleurs, qu’une cantine avec toutes les normes nécessaires soit inscrite pour cet établissement de près de 180 élèves.

«Nous attendons toujours qu’un tel projet soit lancé dans cette école bien que nos enfants bénéficient de repas chauds dans une salle aménagée en salle de restauration», a ajouté le même interlocuteur. Les parents d’élèves que nous avons rencontrés devant le portail de l’école en train d’attendre leurs enfants, nous ont appris que le préau tant attendu pour abriter ces petits chérubins tarde à venir même s’il est indispensable.

«Nous demandons aux autorités locales de trouver un moyen pour réaliser un préau qui protègera les enfants du soleil et de la pluie en attendant la sonnerie de la cloche pour rejoindre leurs classes. C’est un vrai problème», a estimé l’un d’eux.

A noter que toutes les écoles primaires ont leur cantine scolaire d’une part, et que d’autre part, le problème de leur approvisionnement ne se pose pas. «Nous étions les premiers à avoir servi les repas le jour même de la rentrée scolaire. Nous n’avons eu aucun problème en dépit des dysfonctionnements causés par le blocage des commissions à la rentrée de septembre.

Nous veillons toujours à mettre nos enfants dans de très bonnes conditions. Là où le gaz est arrivé, les classes sont chauffées alors que pour les autres nous approvisionnons en mazout», a expliqué un adjoint au maire.

Amar Ouramdane

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