La saison estivale approche à grand pas. De ce fait, la chaleur augmente sensiblement et le soleil tape encore plus fort. Durant cette période, les lunettes de soleil sont très prisées. On se rabat alors sur les points de vente dans les commerces et les marchés pour en acquérir une paire. Néanmoins, tout ce qui se vend n’est assurément pas soumis au contrôle de la qualité et échapperait à la saisie, notamment en ce qui concerne ces produits.
Dans les rues, les marchés et autre commerces, des lunettes contrefaites de bas de gamme sont proposées à la vente. Elles sont fabriquées généralement en Chine sans respect des normes internationales. Au marché hebdomadaire de M’chedallah et dans les ruelles des autres localités relevant de la région de la vallée du Sahel, ces lunettes connaissent un engouement particulier surtout de la part des jeunes.
Certes leur prix est bas, car on peut se permettre d’en acheter à 200 DA, mais celles-ci sont loin de protéger les yeux des rayons solaires néfastes. Les clients croient avoir fait une bonne affaire et ignorent qu’elles peuvent constituer un danger pour leurs yeux. Les spécialistes, pour leur part, ont beau alerter les citoyens sur ces produits contrefaites qui représentent, selon leurs dires, un danger non négligeable pour la vue, en vain.
Les opticiens expliquent que ces lunettes ne protègent aucunement leurs porteurs contre les redoutables rayons ultra-violets (UV) qui, à la longue, peuvent endommager la rétine. Sans oublier les allergies qu’elles peuvent provoquer aux paupières et au pourtour des yeux, car la matière avec laquelle elles sont fabriquées serait toxique. En revanche, ce qui pousse les citoyens à se rabattre sur ces lunettes à bas prix c’est le fait que celles fabriquées en verre soient inaccessibles et se vendent chez les opticiens à pas moins 4000 DA.
Y.S.