Le syndicat algérien des paramédicaux (SAP) a appelé à une grève nationale de deux jours, les 25 et 26 du mois en cours, afin de faire aboutir sa plateforme de revendications. Cette décision a été prise suite à une réunion extraordinaire du Conseil national du SAP qui a eu lieu, jeudi passé, à Alger. Les établissements de santé risquent donc la paralysie durant deux jours au niveau national. «Le conseil national du syndicat algérien des paramédicaux juge nécessaire, voire indispensable, le recours à une grève nationale de deux jours, à savoir le mardi 25 et le mercredi 26 février 2020», lit-on dans le communiqué du SAP.
Les rédacteurs soulignent : «Au moment où le bureau national du SAP attendait une éventuelle rencontre avec la tutelle pour débattre de la plateforme de revendications des paramédicaux, voilà que le secrétaire général du ministère de la Santé s’illustre par un comportement indigne, réincarnant certaines pratiques révolues, n’hésitant pas à fomenter une tentative de déstabilisation de la direction du SAP». Le syndicat ajoute : «Le conseil national attire l’attention du Monsieur le Ministre sur ce dérapage sans précédent que nous condamnons énergiquement».
Pour ce qui est des revendications mises en avant par ladite organisation syndicale, y figurent «la finalisation immédiate du dossier L.M.D, le déblocage de la carrière professionnelle des aides-soignants, l’intégration des I.D.E dans le grade de paramédical de santé publique et l’attribution de la prime de qualification». Les paramédicaux exigent, également, «l’attribution d’une indemnité spécifique aux services jugés chauds, l’application de l’instruction n°007/2006 relative à l’évacuation des malades, la revalorisation de la prime de performance de 40% et l’arrêt des poursuites judiciaires et harcèlement contre les cadres syndicaux dans l’exercice de leur droit syndical».
Samira Saïdj