Le bureau de wilaya de Tizi Ouzou du syndicat national des corps communs et ouvriers professionnels de l’éducation nationale (SNCCOPEN) s’est réuni samedi dernier au CEM Dardar Saïd pour décider de la suite à donner à son mouvement. 21 daïras ont fait acte de présence. L’ordre du jour fut l’étude des propositions des travailleurs des corps communs, et à l’issue de la rencontre, «la décision a été prise à l’unanimité pour une grève de deux jours les 23 et 24 février, ponctuée d’un sit-in devant le siège de la wilaya au deuxième jour de grève qui pourrait être prolongé d’une marche vers le siège de la direction de l’éducation», nous expliquera le président du syndicat, Hallou Mohand Arezki qui rappellera qu’une réunion du conseil national s’est tenue le 7 février dernier, suite aux nombreux écrits adressés au ministère de l’Éducation nationale.
«Cette réunion s’est soldée par une déclaration qui rappelle la plateforme de revendications qui comporte plusieurs points à savoir : la révision du statut particulier des corps communs et ouvriers professionnels et l’augmentation de la prime de rendement qui doit passer de 30 à 40 % à l’instar des autres corps de l’éducation sans discrimination dans les fonctions». Le SNCCOPEN exige également «l’annulation des articles 19-20-21 et 22 du statut général de la fonction publique concernant les travailleurs vacataires. Ces articles ont causé d’énormes blocages pour 85 000 agents sans statut du fonctionnaire», indique encore notre interlocuteur. «Le problème d’intégration des travailleurs des laboratoires dans le corps pédagogique n’est toujours pas réglé depuis 2012 et les promotions internes, qui concernent les DEA, les licenciés et autres ingénieurs» font aussi partie des revendications. Le SNCCOPEN réclame par ailleurs «l’ouverture d’au moins 5 000 postes de travail chaque année pour combler les déficits des agents dans les différents établissements scolaires qui pataugent dans d’énormes problèmes de gestion» et «une meilleure prise en charge pour ces catégories de personnels indispensables dans les différents paliers de l’éducation».
M A Tadjer