La journée du Jeudi 1er novembre, un premier rendez-vous a eu lieu au Carré des martyrs du chef-lieu de Tizi N’Tléta, où une marée humaine, composée des autorités locales, des membres des comités des villages, des scouts d’Assi Youcef, du mouvement associatif ainsi que d’autres invités de marque, a été conviée pour rendre hommage aux valeureux Moudjahidine qui sont tombés sur le champ d’honneur.
Dans le cadre de la célébration du 58e anniversaire du déclenchement de la guerre de libération de l’Algérie du joug colonial français, le village historique, où fut lancée la proclamation du 1e Novembre 1954, a comme à l’accoutumée concocté un programme riche en activités culturelles qui s’est étalé sur deux jours. En effet, les manifestations ont été lancées le mercredi aux environs de 11 heures, par une riche exposition photo (articles de presse, photos des martyrs, ainsi que des objets utilisés pendant cette période). Dans la soirée, une conférence, sur la journée du 1er novembre 54, a été animée par M Asselah, puis s’en est suivie une pièce théâtrale présentée par la Toupe de Talwit. Quant à la journée du Jeudi 1e novembre, un premier rendez-vous a eu lieu au carré des martyrs, au chef-lieu de Tizi N’Tleta, auquel une marée humaine, composée des autorités locales, des membres des comites des villages, des scouts d’Assi Youcef, du mouvement associatif ainsi que d’autres invités de marque, a été conviée pour rendre hommage aux valeureux Moudjahidine qui sont tombés sur le champ d’honneur. On y procéda au dépôt d’une gerbe de fleurs et à la levée des couleurs, puis tous les présents observèrent une minute de silence. Aux environs de 11 heures, tout le monde s’est dirigé vers le village de feu Ali Zamoum, où une gerbe de fleurs a été déposée à l’intérieur du musée érigé à proximité de la placette. Ensuite, un membre du comité du village, M. Abdelaoui lut une déclaration rédigée par le comité : «Il ne pouvait y avoir ni compromis, ni cohabitation, c’étaient deux mondes différents qui ne vivaient pas ensemble, mais à distance l’un au dessus de l’autre, l’un écrasant l’autre». «D’Ighil Imoula, nous lançons un appel solennel afin de défendre ensemble les idéaux de nos valeureux martyrs, qui ne l’oublions jamais, ont payé le leurs vies notre indépendance». Des prises de parole ont eu lieu de la part des anciens maquisards de la première heure. Les festivités se sont poursuivies avec, dans l’après-midi des conférences et en soirée des représentations théâtrales assurées par la troupe d’Aït Abdelmoumène.
B. K.