La série d’incendies ravageurs qui touchent la Kabylie, ces derniers jours, ne cesse de susciter l’inquiétude et surtout des interrogations quant aux facteurs déclencheurs de ces sinistres, qui ont détruit des centaines d’hectares de couvert végétal et décimé des animaux domestiques et sauvages, manquant même de détruire des habitations dans certaines localités.
Dans la localité d’Ath Mellikèche, située à 85 km au sud-ouest de Béjaïa, des départs de feu ont été enregistrés un peu partout mais sans gravité. Les feux étaient à chaque fois maîtrisés par les intervenants (colonne mobile de la Protection civile de Tazmalt, Direction des forêts de Tazmalt, citoyens et autorités locales). Le dernier incendie en date s’est déclaré, vendredi dernier, au cimetière du village Ath Ouamar, situé à 5 km du chef-lieu municipal d’Ath Mellikèche.
En effet, selon des informations, l’incendie, d’origine inconnue, s’est déclaré, vendredi vers midi, dans ce cimetière longé par un chemin communal, en touchant quelques oliviers alentours et des genévriers le ceinturant. L’intervention rapide des éléments de la Protection civile de Tazmalt a permis d’éteindre les flammes avant qu’elles ne fassent plus de dégâts, d’autant plus qu’il existe une vaste oliveraie dans les lieux.
Ce tragique événement a suscité l’émoi et la consternation chez les habitants de cette bourgade, surtout qu’il s’agit d’un lieu de sépultures, où quelques-unes ont été calcinées par les flammes. Le désherbage du cimetière n’a apparemment pas été effectué par les citoyens de cette bourgade, comme cela se fait un peu partout en Kabylie, ce qui explique, entre autres, la survenue de cet incendie.
S. Y.