Le village Tansaout, sis à 3 km du chef-lieu municipal d’Ath Mansour, fait face à de multiples carences. En effet, un tour dans cette bourgade qui ne cesse de s’étendre tous azimuts a renseigné sur l’état de fait peu reluisant. Habitée par environ 700 âmes, Tansaout, situé près de la RN5, n’est pas aménagé de façon à permettre aux habitants de vivre en toute tranquillité. Déjà, le chemin qui mène vers ce hameau n’est pas réhabilité et se trouve toujours à l’état de piste. Les accès internes ne sont pas, non plus, bétonnés, ce qui provoque des bourbiers inextricables à la chute de la pluie.
En plus de la boue, les flaques d’eau envahissent les ruelles étroites de cette bourgade rendant les déplacements des habitants compliqués. En temps sec, c’est plutôt un écran de poussière qui se soulève en « asphyxiant » les villageois. L’éclairage public enregistre des manques flagrants et à la nuit tombante, Tansaout plonge dans une obscurité inquiétante pour ses habitants. Avec l’extension urbaine effrénée que connaît la localité, les réseaux divers ne suivent malheureusement pas au grand dam des villageois.
Des dizaines d’habitations attendent encore leur raccordement aux réseaux du gaz naturel, de l’assainissement, de l’alimentation en eau potable (AEP) et de l’électricité. «Cela fait un bon bout de temps depuis que j’ai formulé ma requête pour le branchement de mon habitation au gaz naturel et à l’assainissement. Sans ces deux commodités, la vie devient vraiment un cauchemar. Je ne suis pas le seul dans cette situation, il y a d’autres foyers qui ne sont toujours pas branchés aux différents réseaux essentiels. Notre bourgade est complètement marginalisée. Il faudra de nouvelles extensions pour en finir avec cette situation préoccupante», préconise un habitant de cette localité.
Y. S.