Jeune club, grandes ambitions

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Créé en 2017 par un groupe d’étudiants et de sportifs, le CSA/Assirem Ath Laâziz (Bouira) regroupe en son sein plusieurs disciplines des arts martiaux (filles et garçons), à l’instar du taekwondo, du karaté-do, du kick boxing, du full contact… en plus de la boxe et d’une école de football nouvellement créée. Cette jeune association sportive, qui compte 20 membres de bureau, est encadrée par 13 éducateurs et entraîneurs sportifs et réunit quelque 270 adhérents.

Il faut dire que la naissance du CSA/Assirem est considérée comme une véritable lueur d’espoir pour les nombreux jeunes sportifs de la région, d’autant que l’activité sportive était en totale hibernation dans la région depuis 2012, comme l’expliquera le président de ce club, Saïd Sïad. «Notre objectif, dira-t-il, c’est de redonner vie à l’activité sportive dans la région, d’encadrer les jeunes et surtout de leur éviter de sombrer dans les maux sociaux».

A noter que CSA/Assirem est engagé dans la Ligue de wilaya de Bouira des arts martiaux et prend part aux différentes compétitions, que ce soit au niveau local, régional et même national. Depuis sa création, en 2017, il a décroché plusieurs titres et médailles au niveau local et national. Le club s’entraîne au niveau de la salle des sports de la commune, sise à Maâla. Une structure aménagée grâce aux membres de l’association et à la contribution des parents des athlètes. Ce sont ceux-là aussi qui se sont chargés de son équipement et de l’achat du matériel sportif.

La volonté et la rigueur dans le travail ont permis aux dirigeants de ce club de lancer, récemment, une école de football. «Pour le moment, expliquera son président, les jeunes footballeurs s’entraînent au niveau du stade de Bezzit, en attendant la réhabilitation et la pose d’une pelouse synthétique au stade communal, sis à Maâla. C’est là le souhait de l’ensemble des jeunes footballeurs d’Ath Laâziz qui espèrent relancer ce sport roi». Néanmoins, regrette notre interlocuteur, la volonté et la motivation ne suffisent pas pour combler tous les manques. «A cet effet, enchaînera Saïd Sïad, nous avons sollicité le soutien et l’aide de l’APW de Bouira lors d’une rencontre avec le P/APW, qui a promis de nous aider pour prendre en charge les jeunes, idem pour le P/APC d’Ath Laâziz».

M. A.

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