À l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la lutte contre le Sida qui coïncide avec le 1er décembre, la direction de la salle polyvalente, en collaboration avec l’ODEJ de Tizi Ouzou, a organisé une journée de sensibilisation au CFPA de Tizi Gheniff. En effet, des dizaines de personnes ont assisté à la conférence présentée par le docteur Aït Yahia, fonctionnaire à l’ODEJ. « Notre établissement marque chaque événement comme celui-ci, surtout lorsqu’il s’agit de sensibiliser le public sur certains fléaux sociaux, tels l’alcool, le tabac, la drogue, le suicide…
Même les maladies ne sont pas en reste. Pour cette journée, nous avons invité un médecin qui a présenté une conférence sur le Sida. Ce n’est plus un tabou. Il faut être réaliste », dira Mohamed Tellache, en sa qualité de directeur de la salle polyvalente. Et d’ajouter: « Nous visons notamment nos jeunes. Il faut leur expliquer les conséquences de cette maladie. Notre travail est axé surtout sur la prévention ». La conférencière a présenté un exposé sur data show. Elle a commencé en présentant la maladie, en passant par les voies de contamination en les expliquant une à une sans aucun tabou, puis les moyens de prévention de cette maladie apparue au milieu des années 80.
De manière pédagogique, le médecin est revenu sur tous ces points lors du débat qui a été riche en dépit de la complexité du sujet. « Il est temps de parler partout de cette maladie. C’est l’affaire de tous notamment les parents, l’école et les établissements de jeunes. À chaque fois qu’on ouvre le débat, la sensibilisation gagne de terrain. De telles journées devront être multipliées et encouragées. Nous espérons qu’elles seront généralisées dans les établissements scolaires (collèges et lycées) et bien sûr dans les universités », dira une jeune fille ayant pris part à la conférence.
Au terme de cette conférence, des dépliants explicatifs et informatifs ont été distribués à l’assistance. «Nous pensons que la manière la plus pertinente pour éviter cette maladie dans notre société est de casser le tabou, notamment au sein de la cellule familiale», estimera de son côté un cadre de la jeunesse et des sports. Il est à noter, par ailleurs, que pour sensibiliser les enfants à ce sujet, le directeur de la salle a programmé un concours de dessin la veille de la célébration de cette journée. « Nous leur avons demandé d’exprimer librement leurs opinions sur cette maladie par le dessin, d’autant plus que nous avons un club de dessin dans notre salle. Vraiment, nous avons eu des dessins de qualité et de valeur. À chaque événement, nos adhérents participent à ce genre d’activités récréatives d’une part, mais aussi éducatives d’autre part », conclura M. Tellache qui espère que cette journée aura atteint ses objectifs.
Amar Ouramdane

