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Tizi-Ouzou Elle manque d’espaces verts et d’infrastructures destinées aux jeunes : Fréha, une cité dortoir

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Plus d’un qualifie la ville de Fréha de cité dortoir, du fait qu’elle manque d’infrastructures pour la classe juvénile. 

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Hormis un stade communal, dont la construction remonte aux années 1970 et qui se trouve aujourd’hui incommode, et de quelques aires de jeu, cette ville vit un vide culturel important. Pourtant, cette ville qui tient lieu de chef-lieu de la commune portant le même nom, a connu des extensions énormes en matière d’habitations. Plusieurs cités ont vu le jour depuis quelques années. Cela dit, ces dernières n’ont pas été accompagnées d’infrastructures essentielles. Même les espaces verts y sont introuvables. Du coup, les jeunes et les vieux se retrouvent dans le même pétrin. Où passer son temps ? C’est la question qui taraude, chaque matin, les esprits des uns et des autres. Il faut dire que le chômage fait des siennes dans la localité qui manque également d’usines et d’unités de production d’une quelconque nature, pouvant absorber un tant soit peu le taux de ce fléau. Ainsi, des franges entières de la société au niveau de cette localité se trouvent à la portée d’autres fléaux sociaux, telle la drogue et le banditisme. Ces derniers prennent, en effet, des proportions alarmantes au niveau de la localité. Pis encore, ces deux fléaux gagnent progressivement les villages de la commune. Des villages qui sont également dépourvus, pour la plupart, d’infrastructures. C’est dire que la situation est grave et qu’il faudra penser à venir secourir des villageois et des habitants du chef lieu de la commune de Fréha qui se trouvent, aujourd’hui, livrés à eux même. Certes, la localité est dotée d’une maison de jeunes, mais celle-ci ne peut, à elle seule, répondre à la forte demande. Et puis, il faut savoir que cette maison de jeune s’est reconvertie, pour ainsi dire, en une annexe de CFPA pour assurer des formations au profit de la jeunesse locale, avec des moyens dérisoires. Il faut signaler, en outre, que la commune est dépourvue d’un mouvement associatif digne de ce nom, dans la mesure où elles sont bien rares, voire inexistantes, les associations culturelles qui activent sur le terrain. Cette situation fait, en fait, l’affaire des gérants des cafétérias et autres café maures et cybercafé qui en tirent profit, du fait que leurs commerces constituent les seules alternatives pour ces centaines de jeunes et moins jeunes qui ne savent plus à quel saint se vouer.                  

M.O.B.

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