Le siège de l’APC toujours sinistré

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Dans la première semaine du mois de janvier dernier, le siège de l’APC de M’Kira avait subi un saccage, avec la dévastation, notamment, du service de l’état civil, et le vol de micro-ordinateurs, récupérés ensuite par les éléments de la gendarmerie, et cela par les élèves du collège «Frères Boufattah» du chef-lieu, qui réclamaient leur prise en charge en ce qui concerne le ramassage scolaire pour ceux d’entre eux qui habitent les villages Aït Messaoud et Imlikchène. 

Depuis, et presque sept (7) mois après ces événements, les séquelles et les traces de vandalisme sont toujours visibles sur la façade principale de cette institution, censée représenter l’Etat, ce qui ne manque pas de soulever l’indignation des citoyens, nombreux à se rendre quotidiennement à cette mairie. En effet, un spectacle désolant s’offre à la vue des visiteurs, d’autant plus que toutes les fenêtres sont encore dépourvues de vitres ou juste remplacées par des morceaux de cartons ou de plastique, placés par les fonctionnaires pour se prémunir de la pluie ou du vent, alors que plusieurs autres sont laissées en l’état avec même des morceaux de verre brisés. «Ce n’est pas possible, cela n’existe nulle part ailleurs… une mairie comme çà comme s’il s’agit d’une masure ou d’une habitation pillée par des vandales alors qu’il s’agit du siège d’une institution de l’Etat algérien, qui porte l’emblème national à son fronton… Il est dans cet état lamentable depuis maintenant sept (7) mois», s’offusque un quadragénaire qui ne comprend pas la raison qui fait que l’APC soit incapable d’acheter quelques vitres, dont le coût ne dépasserait pas le million de centimes. Justement, il y a quelques temps à peine, nous avions eu l’occasion de faire cette remarque au président de ladite APC, entouré de son staff. Il n’avait pas hésité à nous répondre : «Nous n’allons pas refaire la même erreur et prendre la même initiative que celle prise après l’incendie de ce même siège, lorsque nous avions été installés officiellement par le wali… Alors, nous avions jugé utile de procéder aux réparations pour commencer à travailler et ne pas priver les citoyens de tous les services, mais cela a failli nous coûter très cher, on ne savait pas qu’avant toute chose il fallait se référer au contrôleur financier qui venait d’être installé. «Nous avons dressé un PV de constat et un devis ainsi que tout un dossier à remettre au contrôleur financier et nous attendons la réponse pour procéder aux réparations».

 Essaid Mouas

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