C’est pour la seconde fois en une semaine que les habitants du village d’Aït Youcef Ouali, relevant de la commune d’Imsouhal, à 70 kms au Sud-est du chef-lieu de la wilaya de Tizi- Ouzou, s’opposent au raccordement des villages d’Aït Meddour et d’Aït El Bachir, situés à quelques encablures en aval du leur, au réseau du gaz naturel à partir de la conduite principale se trouvant au lieu-dit « Mahyi », car la conduite traverse leurs propriétés.
En effet, dans l’après-midi de mercredi dernier, une délégation conduite par le chef de daïra d’Iferhounène, accompagné de son secrétaire général, du P/APC d’Imsouhal, du représentant du SDC (Service Distribution Centre), de l’entreprise réalisatrice du projet ainsi que du chef de brigade de la gendarmerie nationale de la daïra précitée, s’est rendue sur les lieux afin de procéder au raccordement au réseau évoqué précédemment, ceci dans le but d’une éventuelle mise en service de ce combustible au profit du village Aït El Bachir, comme prévu dans l’accord conclu entre les parties concernées (Voir notre édition du 13/11/2015, intitulée Cacophonie autour du gaz de ville). Toutefois, cette dernière fut empêchée par les citoyens d’Aït Youcef Ouali qui exigent un engagement officiel écrit de la part des autorités compétentes mentionnant le branchement des habitations omises. Contacté par nos soins, Si Fodil M’hend, président du comité du village récalcitrant, déclara à cet effet : «Nous nous n’opposons pas à la mise en service du gaz pour nos voisins, car même notre village en a grandement besoin. Mais, nous étions leurrés à maintes reprises par les autorités locales, notamment les précédentes, d’où l’exigence de ces garanties écrites». En revanche, le secrétaire général de la daïra d’Iferhonène nous apprendra «que la direction de la Sonelgaz, SDC, a donné instruction à l’entreprise concernée de réaliser les branchements des quatre maisons omises situées à l’intérieur de l’assiette, mais l’entrepreneur a refusé d’exécuter les travaux, arguant que ces derniers nécessitent un avenant et cela va prendre du temps pour le payement». D’autre part, la mise en service de cette énergie au village d’Ait El Bachir qui a été programmée pour le 1er novembre passé devait se faire avant-hier jeudi, date butoir fixée par les responsables concernés en accord avec le comité dudit village, comme nous l’avions rapporté auparavant. Au demeurant, ce sont les autorités locales qui se retrouvent face à un dilemme, alors que les villageois qui espéraient passer cet hiver au chaud, devront prendre leur mal en patience !
A.M.