La commune de Draâ El Mizan, l’une des plus grandes de la wilaya de Tizi Ouzou enregistre un grand manque en matière d’infrastructures culturelles. Si l’on prend à titre d’exemple seulement la ville dont le nombre d’habitants dépasse les quinze mille, elle ne possède qu’une seule maison de jeunes ne répondant aucunement aux attentes de cette catégorie de personnes, alors que la plupart des grands villages tels Henia, Sanana et Fenoukrene et bien d’autres n’ont aucune infrastructure de ce genre. Dernièrement, nous avons appris que la municipalité a bénéficié enfin de deux foyers pour jeunes. Cette nouvelle réjouira ainsi tous ces jeunes, notamment ceux des villages, qui n’ont rien, à part les cafés maures où ils passent tout leur temps à se livrer à d’interminables parties de dominos. Contacté, le premier adjoint-maire nous a confirmé l’information. Ainsi, nous a-t-il dit, il serait préférable pour nous de choisir des terrains communaux afin d’accélérer le lancement de ces deux projets. Effectivement, notre interlocuteur a bien raison lorsque l’on sait que de nombreux projets tels que ceux-ci ont accusé du retard faute de sites appartenant aux collectivités. Quant à leur programmation, on croit savoir qu’ils seront implantés dans les grands villages : ainsi l’un sera réalisé dans le versant nord, et l’autre dans le versant sud. De telles infrastructures prennent en charge la jeunesse de la région même si des problèmes d’encadrement et d’équipements restent toujours posés. Notre interlocuteurs nous a répondu que ces foyers de jeunes seront équipés par la Direction de la jeunesse car les collectivités n’ont pas de moyens pour le faire. Enfin, sachant que le centre urbain est délaissé, ne faudrait-il pas penser à doter certains quartiers d’infrastructure de ce genre ? La localité attend toujours un centre culturel et une bibliothèque communale.
Amar Ouramdane