Ath Amar, ignorés par l’APC, s’en remettent au wali

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Ne trouvant pas d’écho auprès des autorités locales de Souk El-Tenine, au sud de Tizi-Ouzou, le comité du village d’Aït Amar a sollicité l’intervention du wali Bouderbali la semaine dernière.

«Nous remercions le wali de nous avoir reçus et écoutés», dira d’emblée le représentant du dit comité. En effet les villageois ont attiré l’attention du wali sur des problèmes que vit leur localité forte de 10 000 Habitants. Il s’agit entre autres du raccordement au gaz naturel et de l’extension au profit des foyers omis. «Le réseau de distribution peine à être achevé et la mise en service est à chaque fois reportée. Nous avons également demandé de réaliser l’extension au profit des foyers omis qui sont nombreux et recensés».

Les représentants des villageois ont aussi évoqué l’électrification rurale «des dizaines d’habitations, notamment les nouvelles construites dans le cadre de l’habitat rural depuis 2012, ne sont à ce jour pas raccordées au réseau électrique», ajoutera notre interlocuteur. L’eau et l’assainissement ont été également abordés «Le réseau de l’assainissement dans notre aarch est partiel, les rejets à ciel ouvert sont nombreux.

Nous avons demandé son extension et la réalisation d’un bassin de décantation pour préserver l’environnement et la santé publique», précisera notre même source ajoutant que «nous avons même abordé les problèmes de la polyclinique sise au chef-lieu et nous avons saisi l’occasion pour demander une ambulance et un service de radiologie opérationnel» et de dénoncer : «Le barreaudage excessif à l’intérieur de la mairie car, pour rencontrer le maire, il faut passer par deux agents. À voir ces portes en acier et ces fenêtres barreaudées, on dirait que la population de Souk El Tenine est sauvage».

H. T.

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