Les compositions perturbées

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La plupart des établissements scolaires ont, encore une fois, fermé leurs portes, samedi dernier, à cause des intempéries.Les compositions prévues à partir de ce jour-là, n’ont donc pas eu lieu. Ce qui donne un jour de révisions supplémentaires aux élèves. Les écoles de la commune ont renvoyé le peu de potaches qui s’y sont présentés, en retard, d’ailleurs. Au lycée Mustapha Ben Boulaïd, les lycéens ont attendu l’arrivée de leurs camarades et de certains de leurs enseignants, jusqu’à neuf heures, mais en vain. Le nombre important d’absents ne permet pas le déroulement normal des examens. Avant de renvoyer les enfants, la direction de l’établissement a tenu à les informer, par le biais d’une affiche, que les compositions étaient reportées au lendemain, dimanche, espérant que la météo serait plus clémente afin d’éviter un nouveau report. Les collégiens des CEM Ouaghzen et Amer Ath Chikh, en ville, ont eux aussi, rebroussé chemin, pour les mêmes raisons. Le froid et les quantités de neige tombées, sur les hauteurs de la ville, n’ont pas permis au lycée de jeunes filles d’accueillir les élèves. La situation du nouveau lycée d’Iferhounene est, encore plus délicate, de par sa situation dans une zone isolée (Tizi L’Djamaâ) et exposée au froid. Le problème de la prise en charge des internes ne s’est pas posé, pour cette fois, vu que les enfants sont allés passer le week-end, chez eux.Lors de la chute de neige de jeudi dernier, nous avons croisé un proviseur de lycée à internat, qui se rendait à pied à son établissement, distant de Ain El Hammam, d’une dizaine de kilomètres. Il tenait à se rendre compte de la situation de ses élèves. Ce geste démontre que si les écoles ne fonctionnent pas en temps de neige, ce n’est pas par manque de volonté mais surtout faute de moyens. Beaucoup d’enseignants et même de responsables d’établissements scolaires résident loin de leur travail et le problème de transport ne dépend pas d’eux. Quant aux rigueurs du froid qui sévit de novembre à mai, les élèves semblent s’y habituer puisque, rares sont les écoles qui ne se plaignent pas du manque de chauffage.

Nacer B.

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