Un incendie s’est déclaré, samedi dernier, dans une usine de transformation du plastique au village d’Ath Mehand, dans la commune de Fréha, à une trentaine de km à l’Est de la ville de Tizi-Ouzou. Mobilisé, les riverains ont essayé, vaille que vaille, d’éteindre les flammes, mais vain. Ce n’est qu’après l’intervention des éléments de la protection civile que le feu a été circonscrit. Fort heureusement, aucun dégât humain n’est à déplorer. Par contre, s’agissant des dommages matériels, ils sont innombrables. Grace à l’intervention, à temps, des éléments de la protection civile, l’incendie, qui menaçait de se propager vers d’autres hangars et écuries mitoyens à cette usine, a pu être maîtrisé. «Je venais d’arriver de Souk el Had quand j’ai aperçu des fumées noires se dégageant de ladite structure. Avec cette odeur de plastique brûlé, je me suis rendu compte qu’il ne pouvait s’agir que d’un foyer d’incendie. Une fois sur place, les éléments de la protection civile ont réussi à accomplir leur tâche en moins d’une heure», déclare un transporteur de la ligne Souk el Had – Fréha. Ainsi, après l’incendie qui ravagé l’usine de fabrication de matelas dans la même localité, lequel a engendré d’énormes dégâts, voilà qu’un autre réduit en cendres une autre fabrique de la même commune. Nombre de citoyens s’interrogent, par conséquent, sur les mesures de sécurité à entreprendre pour éviter, à l’avenir, la survenue de tels sinistres.
Djaffar Ouigra.
