ça tarde à se réaliser

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La commune d’Amalou dans la wilaya de Béjaïa est composée de plusieurs villages où les populations mènent encore une vie rudimentaire avec des manques infrastructurels perceptibles.

Cet état de fait a fait que beaucoup de familles sont allées s’établir en ville à la recherche d’un meilleur cadre de vie. Les pouvoirs publics tentent aujourd’hui de juguler cet exode rural massif en octroyant des projets conséquents aux communes situées en zones rurales dans l’optique que cela faciliterait la vie aux citoyens. La fibre optique fait partie de ces objectifs et les pouvoirs publics comptent l’installer dans tous les villages de campagne avec un programme établi à cet effet. Mais Djamel Azzoug, le président de l’assemblée populaire communale d’Amalou affirme que Ath Djaâd, le village qui a le plus besoin de cette fibre optique de par son enclavement et son isolement car situé en haute montagne n’en est pas encore doté et de surcroît aucun opérateur privé de téléphonie mobile n’y est installé. Ce qui fait que les habitants vivent coupés du reste du monde. «Je me demande quand arrivera la fibre optique dans le village Ath Djaâd le plus éloigné de la commune, avec cette cadence des travaux qui sont presque à l’arrêt. Un village où vivent 600 âmes et où aucun opérateur de téléphonie fixe ou mobile du domaine public ou privé ne s’est installé. Il y a urgence de doter ce village en fibre optique du fait que ses jeunes ont le droit de surfer chez eux sans se donner la peine d’aller en ville pour le faire en perdant du temps et de l’argent. La fibre optique est devenue un outil indispensable pour certaines familles car profitant des communications à moindre frais avec les autres membres de leur famille là où ils se trouvent et c’est pour cela d’ailleurs que la fibre optique est attendue impatiemment partout», a déclaré le maire. Notre interlocuteur regrette que seules les localités traversées par les grandes routes soient touchées par la fibre optique pour le moment en citant Bizuou et Amalou le chef-lieu. Si l’on s’en tient à cela, ces deux localités ne sont couvertes que partiellement puisque 50% des familles ont eu ce privilège d’avoir la fibre optique dans leurs foyers, ce que l’édile communal trouve injuste. Ce qui le désole le plus par ailleurs, c’est que beaucoup de villages épars de sa commune ne sont pas encore touchés par la fibre optique.

L. Beddar

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