Le blocage persiste !

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L’exécutif communal dans la commune d’Aït Mahmoud, dans la daïra de Béni Douala, n’est toujours pas installé.

Le blocage dure depuis la dernière élection et la première tentative avortée de l’installation de l’exécutif, soit plus de trois mois après la première assemblée communale que le premier magistrat de la commune, issue de la majorité relative du RCD, a convoquée le 21 décembre dernier. Ainsi, l’édile communal s’est retrouvé face à une alliance de blocage que les deux partis FFS et l’alliance TAJ ont contracté avec 7 membres sur 13, constituée le 26 novembre 2017, au lendemain des résultats des échéances électorales. Dans une déclaration rendue publique, ces élus ont affirmé qu’ils «feront aucune alliance ni concession lors des assemblées populaires et ils se démarquent de la gestion de l’actuel président élu sur la liste RCD». Le même scénario s’est reproduit lors de la deuxième assemblée du 4 janvier dernier où la séance a été levée puisque les sept élus de FFS et l’alliance TAJ ont voté contre l’ordre du jour proposé par le maire, M. Boudarene Remdane qui, pour sa part, a tenu à préciser que «j’ai essayé de trouver un consensus pour résoudre ce problème en envoyant des invitations pour chaque parti que ce soit le FFS, Alliance TAJ et le MEN. Il n’y a que l’élu du parti MEN qui a répondu favorable et qui était contre le blocage». De leur côté, les élus qui se sont opposés à l’installation de l’exécutif ont affirmé que les véritables raisons, selon eux, «c’est du fait que le maire élu du parti RCD a commencé à contacter des élus des deux partis FFS et TAJ, en deuxième position dans les listes élaborées, et n’a pas contacté les têtes de liste. C’est l’une des premières raisons de notre opposition vu que notre structure respecte l’ordre et la hiérarchie du parti», souligne un élu de l’alliance TAJ. La société civile très affectée par la situation de l’APC espère toujours qu’un terrain d’entente sera trouvé pour minimiser les dégâts. «Notre commune sera la seule perdante, ce qui va se répercuter sur le vie des citoyens. Surtout que beaucoup de projets ont été gelés. Nous lançons un appel à la sagesse et que les 13 élus pour qui les 9 villages ont voté, débloquent l’APC le plus tôt possible», dira un citoyen de ladite localité. Le premier responsable de la commune Ait Mahmoud est attendu pour convoquer une troisième assemblée qui, selon lui, «sera pour trouver un consensus qui arrangera tout le monde pour un seul intérêt, celui de la commune en général et de la population en particulier. J’appelle à la raison les élus. Il faut apaiser les esprits et je ferais tout mon possible pour que le blocage ne dure pas plus longtemps».

Lyes Mechouek

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