Faible production d’olives

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La cueillette des olives a bel et bien démarré dans la région de Seddouk, mais loin de l’engouement d’antan que nous lui connaissions. Les chemins sont presque déserts, à peine si l’on y rencontre un couple ou une personne un sac en jute plein ou rempli à moitié d’olives sur le dos. Dans les champs, les feux, les coups de gaule et les cris des enfants qui remplissaient les lieux à pareille époque, ont cédé la place à un silence absolu. En effet, jamais de mémoire d’homme la région n’a enregistré une aussi faible production d’olives comme celle de cette année. Les fellahs en général s’accordent à dire que c’est l’insuffisance de pluviosité qui serait à l’origine de cette faible récolte. Dans le même ordre d’idées, les années précédentes, le prix d’un quintal d’olives oscillait entre 2 000 et 2 500 DA, cette année, il a dépassé la barre des 4 000,00 DA. Dans le domaine de la transformation, beaucoup de gérants d’huileries n’ont pas jugé utile de mettre en marche leurs machines. Sur un autre chapitre, cette sécheresse qui ne dit pas son nom, peut s’étendre à d’autres cultures comme les légumes secs et les céréales. Dès lors, les agriculteurs qui ont habitude de cultiver des céréales ne se sont même pas donné la peine de préparer les sols à emblaver comme si leur intention en dit long sur cette pluviosité inexistante en automne. La campagne agricole 2006/2007 marquera certainement l’esprit des personnes en particulier, les fellahs.

L. Beddar

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