La pollution n’épargne aucun recoin de notre environnement. Après les forêts, les abords des rues, les quartiers, voilà que les ennemis de l’environnement déversent leur ordures dans les plages censées être des endroits exemplaires en propreté pour accueillir les estivants. Cette état de fait nous a été signalé par des citoyens qui ont constaté depuis quelques jours la création d’une décharge sauvage à la plage de Feraoun à la sortie-est de la ville de Tigzirt. “C’est l’un des seuls endroits où je me refuge. J’ai l’habitude d’y accompagner mes enfants, pour se détendre et se reposer, voilà qu’ils sont en train de le transformer en une décharge à ciel ouvert. C’est une atteinte grave à l’environnement et les autorités doivent réagir au plus vite pour stopper cette clochardisation”, nous a déclaré Mohamed, un citoyen de la ville de Tigzirt.
“Je l’ai vu. C’est une image désolante et dégoûtante. Il faut mettre un terme à cette anarchie et protéger l’environnement”, nous dit un autre citoyen.
Pour rappel, toute la région de Tigzirt ne dispose pas d’une décharge officielle. Cela a encouragé, évidemment, la naissance de décharges sauvages ici et là, qui portent énormément atteinte à l’environnement. Il y a près de six mois, l’on a parlé de la création d’une décharge intercommunale au lieudit Chréa, à la limite de Tigzirt, Makouda, Mizrana et Boudjima. Mais ce projet a été remis aux calendes grecques après que des citoyens s’y soient opposés et que les autorités de Mizrana, commune où devait être implantée cette décharge eurent reculées devant leur engagement. Et pour la même occasion, le wali de Tizi Ouzou avait déclaré qu’il accorderait une subvention annuelle de 400 millions de centimes au profit de la commune qui accueillerait ladite décharge.
A défaut de la création de ces lieux très utiles pour la protection de l’environnement, les décharges sauvages continuent à faire le triste décor quotidien en différents endroits notamment à Tigzirt et ses environs.
M. H.