Les rafraîchissements en vogue

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Depuis quelques jours les étals de jeunes vendeurs de cigarettes, tabac et autres confiseries, qui étaient installés à proximité des quais de la gare routière de Bouira, ont totalement disparu. Cet état de fait semble s’inscrire dans la lutte contre le commerce informel qui a tendance à se propager aux quatre coins de la wilaya. Cependant, même si les services chargés de mettre fin aux pratiques de ces vendeurs à la sauvette, surveillent et contrôlent régulièrement les alentours de la gare routière, les jeunes qui ont plus d’un tour dans leurs sacs, trouvent toujours le moyen de faire dans un commerce plus discret. Ils attendent l’arrivée d’un bus en provenance d’Alger ou d’une autre destination qui transite quelques minutes par Bouira, pour monter à l’intérieur et proposer des boissons soit-disant «fraîches» qu’ils trimballent à longueur de journée. Il est vrai que les voyageurs épuisés par la chaleur ne se font pas prier pour acquérir quelques gouttes d’une hypothétique fraîcheur à un prix relativement excessif. Ainsi, la petite bouteille d’eau de 25 centilitres se marchande à 45 voire 50 dinars. Les jus, eux trouvent acheteurs à des prix allant de 25 DA la petite bouteille jusqu’à 80 DA pour un litre. Egalement de la partie, les revendeurs de glaces et sorbets qui misent sur une clientèle bien précise. Les jeunes enfants voyageant avec leurs parents sont les premiers à interpeller ces marchands de glaces. Ces produits très sensibles lorsqu’ils n’ont pas été entreposés convenablement et surtout en dehors de ce que l’on appelle la chaîne du froid se révèlent être très dangereux pour le consommateur non averti. Dans toutes ces pratiques issues du commerce informel, seul le client est appelé à faire preuve de vigilance quant à la qualité du produit qu’il consomme. Il y va de sa santé avant tout.

Hafidh B.

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