A l’approche de la période estivale. l’APC de Tazmalt a organisé durant la semaine écoulée une exposition afin de sensibiliser les citoyens des précautions à prendre pour la protection de l’environnement et éviter par la même la détérioration du cadre de vie, et pollution de l’eau potable.L’occasion s’est présentée aussi, comme nous le dira Mr Younes, chargé de l’hygiène au niveau de l’APC pour «confectionner des brochures sur les maladies à transmission hydrique (MTH), et des mesures à prendre en matière de protection des puits, des sources,…». A l’approche de la saison estivale notre interlocuteur ajoutera : «Nous avons tracé tout un programme d’actions visant à endiguer les risques de flambées d’epidemies par la javellisation des puits d’eau, la pose de la brique poreuse et le contrôle rigoureux des établissements alimentaires tels que les pâtisseries, crémeries et restaurants pour ne citer que ceux-là» conclut-il. D’autre part, le service d’hygiène s’etalera sur le processus d’analyse des échantillons alimentaires, d’eau plus particulièrement en cette période de chaleur où les risques des MTH demeurent une menace sérieuse sur la santé des citoyens.Cette action bien que bénéfique à elle seule ne suffit pas tant que des mesures sérieuses ne seraient pas prises par la commune qui est malheureusement couverte par l’assainissement qu’à 40% et dire que les 28 huileries et les 10 stations lavages pour ne citer que celles-là, restent nuisibles à l’environnement notamment que ces dernières se trouvent sur l’axe, Roda, Ikharvane et Hirouche, dépourvues d’assainissement jusque là.Par ailleurs, on retrouve pas moins de 8 rejets d’égouts qui se trouvent à : Chikar pour se déverser à l’oued Sahel une localité qui abrite la totalité des forages qui alimentent la commune en eau potable dont certains se trouvent à près de 200 m de l’oued. Alors, nous vous laissons le soin d’imaginer le risque majeur de contamination devant cet état lamentable. On ne peut qu’en déduire la nécessité impérieuse de concrétiser le projet de la station d’épuration des eaux usées pour collecter l’ensemble des rejets pour un traitement des eaux qui seront déversées sur l’oued.Dans le même contexte, l’APC n’a pas cessé de proposer l’inscription de l’assainissement des localités limitrophes à l’exemple de Roda, Ikharbane, Hirouche, Tazribt, M’zerzour et Sonatrach. D’autre part, elle a proposé un nouvel itinéraire pour le collecteur principal se trouvent le long du chemin de fer pour le repousser en aval de façon à longer la piste oléoduc de manière à collecter la presque totalité des rejets des ménages.En outre et pour pallier à la défection du réseau d’assainissement, l’APC a même eu recours au partenarial avec les citoyens dans certains quartiers, comme ce fut pour Laazib à Sidi Ali qui a lancé un réseau d’une distance de 800 mètres par un concours de quarante mille dinars par foyer avec l’aide de l’APC par des matériaux.L’alimentation en eau potable n’a pas été lésée par l’APC dans ses actions puisqu’elle a procédé au renforcement de l’apport en AEP par pas moins de quatre forages dont l’équipement a été rénové. Il a été aussi procédé à la réfection de l’ensemble des principales adductions qui alimentent le réservoir d’eau d’Idriken ainsi que le renforcement de certaines entreprises. Mr Belkhichane Achour P/APC de Tazmaltnous fera savoir : «On a toujours renouvelé nos actions pour se rapprocher des citoyens afin de les sensibiliser pour une bonne protection de l’environnement et beaucoup reste à faire malgré les moyens mis à la disposition dans ce cadre-là».
Achiou Lahlou