Les habitants des villages Laâzib-Michel et de Rocher, deux bourgades enclavées relevant de la commune de Seddouk, sont aujourd’hui heureux. Ceci après une galère qui aura durée, selon certains, plus d’une trentaine d’années, et après moult démarches auprès des autorités, toutes restées lettre morte durant des décennies, aujourd’hui leurs revendications ont enfin abouties. Leur bourgade est séparée par l’oued Tassift des arrêts de bus situés à Sahel sur le CW 141, un raccourci d’au moins 200 mètres, ce qui contraint, lors des intempéries, les écoliers à faire un détour d’environ trois kilomètres en passant par le pont d’Akhnak pour enfin rejoindre les arrêts de bus.
Certains téméraires mettent en danger leur vie en traversant les eaux déchaînées pendant les crues et ce pour éviter ce détour. Ce sont tous ces dangers, planant sur leur progéniture, que les habitants n’ont cessé de mettre en avant dans leurs nombreuses requêtes pour la revendication de la construction d’un pont qui éviterait à leurs enfants ces dangers réels et avant que l’irréparable ne se produise. Les autorités locales ont accédé en 2006 à leurs revendications, jugées plus que légitimes, en leur accordant un projet prenant en charge l’aménagement de la piste par un élargissement et l’étalement d’une couche de TVO ainsi que la construction d’un pont, dont les travaux sont en cours de réalisation.
Le wali de Béjaïa lors de sa visite du 6 février à Seddouk a inspecté ledit projet pour s’enquérir de l’état d’avancement des travaux et a insisté pour que les délais de réalisation soient respectés, bien que constatant que les travaux vont bon train.
L. Beddar