Le nouveau point noir de la RN 5

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Les usagers de la RN 5 ont sûrement constaté ces jours-ci, qu’au niveau de la localité d’El Adjiba, dans le sens du départ ou du retour vers la capitale, la formation des bouchons de circulation qui s’étirent sur des distances assez conséquentes provoquant par voie de conséquence des gênes et des désagréments. Ce genre de situation, certes, à des degrés moindres, rappelle celles vécues par ces mêmes automobilistes dans un passé assez récent au niveau de la localité d’El Asnam. Ainsi, dès que l’embouteillage se forme, des “chauffards” commencent à créer la zizanie par la formation, soit d’une troisième voie sur une route qui en compte deux ou tout simplement à dépasser sur la bande d’arrêt d’urgence (par la droite), sans omettre de signaler une possibilité de voir d’autres emprunter tout bonnement la voie en sens inverse pour “aller un peu vite” sans se soucier de risques d’accidents qu’ils pourraient causer, créant un déferlement de véhicules légers et de camions de gros tonnage où un léger ralentissement de ces derniers, est potentiellement une cause d’asphyxie sinon de formation de tels bouchons. Même les dos-d’ânes (cause de ralentissements pour les poids-lourds) ne sont pas étrangers à ces étranglements puisque leur emplacement au début de la rentrée de la ville d’El Adjiba empire la situation plus qu’elle ne lui apporte de solution. Ce calvaire est vécu par les usagers presque quotidiennement sur la “fameuse RN5”, un passage pour 40 000 véhicules par jour pour une route conçue à n’être empruntée que par une dizaine de milliers au maximum. En attendant l’ouverture du tronçon autoroutier d’El Adjiba jusqu’aux limites de la wilaya de Bordj Bou Arréridj, attendue avec impatience, les usagers du tronçon Bouira-M’chedallah souffrent.

B. B.

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