Des bidonvilles aux chalets

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Lesquels, suivant le calendrier établi par la commission de wilaya, dans le cadre de l’opération de relogement définitif des sinistrés répertoriés rouge 5, entamée récemment, 204 ont été distribués samedi dernier, et 72 autres l’ont été hier.Cependant, selon le vice-président de l’APC de Zemmouri quelques désistements et recours ont été formulés par les sinistrés qui contestent soit le type de logement qui leur ont été attribués, soit désirant carrément opter pour l’autoconstruction.Toutefois, depuis une semaine, parallèlement à l’opération de relogement et remise de clés, les autorités locales ont procédé au recasement d’autres familles dans les chalets libérés.Selon toute vraisemblance, la décision de convertir les chalets au social, prise par les pouvoirs publics, a aiguisé davantage la convoitise observée depuis le début sur ces maisonnettes. Illustrant le fait, le siège de l’APC est quotidiennement pris d’assaut par les citoyens demandeurs de chalets, à-t-elle enseigne que l’exécutif communal ne sait plus ou donner de la tête par rapport aux milliers de demandes enregistrées à leur niveau.Dans ce registre, selon toujours notre interlocuteur, l’APC n’a pas manqué de subir une pression énorme dans ce sens générant des grabuges et débordements. D’autant plus que la commune de Zemmouri, de quelque 30000 habitants, compte 1800 chalets, répartis sur 5 sites. De même, le payement par deux tranches d’une caution obligatoire pour l’OPGI de l’ordre de 19000 à 24000 DA pour accéder respectivement à un F3 et un F4, exigé préalablement aux sinistrés avant de recevoir les clés a également suscité divers mécontentements.Enfin, après le phénomène des centres de transit et des bidonvilles pour avoir accès à un logement social, le relais semble désormais passer à l’autre nouveau phénomène à la mode, les chalets, lesquels selon quelques informations en vogue, seront gérés plus tard, par l’OPGI.

Saïd B.

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