Durant toute la matinée de mercredi passé, les cadres de la structure hospitalière, ont écouté les exposés présentés par l’équipe en charge de la formation connue. Définissant les objectifs de calcul des coûts, un intervenant expliquera que “la mise en place de ce système d’information a pour objectif la maîtrise des dépenses publiques pour mieux répondre aux besoins des citoyens, en matière de prestation de soins”. Cette rencontre entre dans le cadre de la mise en place prochaine du système de contractualisation qui devait, en réalité, être mis en application, dès le premier janvier 2002. La fiche navette, un sujet qui devait par la suite, se “tailler la part du lion”, avec trois ateliers sur quatre, semble être un élément important, dans le nouveau système santé. Ce document (fiche navette) sur lequel seront consignées toutes les étapes parcourues par le malade, depuis son hospitalisation jusqu’à sa sortie de l’hôpital.
On y retrouvera les différents traitements reçus, tout comme le nom des différents intervenants. Elle devient un élément indispensable lors de l’évaluation du coût des prestations prodiguées au malade et englobe les soins, les salaires du personnel, les médicaments et même l’amortissement du matériel. “Tout en assurant la traçabilité des ressources, la fiche navette, améliore aussi, la sécurité du malade par la responsabilité des intervenants” tient à souligner, M. Arhab le directeur de l’EPH. Des insuffisances ou plutôt certaines zones d’ombres sont relevées par le personnel, lors des débats. Le cas des praticiens privés, sollicités par l’EPH, tout comme les médicaments (non disponibles sur place) qui seraient à la charge du patient, demanderaient à être approfondis. Comme toute nouvelle méthode de travail, on ne pourra juger de ses avantages et inconvénients que lorsqu’elle sera effectivement appliquée sur le terrain. Ce qui ne semble pas pour demain bien qu’on nous assure du contraire.
A.O.T.