C’est un père de famille âgé de 72 ans sur le visage duquel se lit un vif désarroi et au bord d’une dépression nerveuse qui veut répercuter son cri de détresse, suite à une aggravation forte apparente de l’état de sa demeure après les dernières violentes intempéries qui ont atteint de plein fouet la région. Sur les lieux, il est aisé de constater que cette bâtisse située du coté sud du centre de Raffour, réalisée en R+1 menace tout simplement ruine. Un terme technique couramment utilisé pour indiquer qu’une bâtisse a atteint sa phase finale de dégradation et commence à devenir dangereuse pour ses occupants. Des flaques d’eau dans les couloirs et les chambres provenant des infiltrations de la pluie à partir de la dalle de l’étage supérieur réalisé sans système d’étanchéité. Les murs porteurs et les cloisons de séparation sont lézardés. Cela en plus de l’ossature extrêmement fragilisée avec des piliers décharnés qui laissent apparaître les barres de fer à cause du béton qui s’effrite comme des gaufres. Le dernier fait qui donne des sueurs froides est le cas des balcons qui commencent à se détacher par morceaux dont ceux de la partie Sud qui présentent même une menace pour les passants du fait de surplomber une ruelle latérale. Le faux plafond inondé par les abondantes infiltrations se détache par plaques entières. A l’intérieur des chambres dégoulinantes d’humidité avec des murs ruisselants, l’installation électrique présente la même usure et le risque d’électrocution des occupants n’est pas à écarter. Bien mieux, cette vieille habitation, réalisée selon le propriétaire en 1970, a aussi été raccordée au gaz de ville. Les services de Sonelgaz ont dépêché une équipe qui s’est immédiatement rendue sur les lieux pour un constat préliminaire aux fins de palier à toute éventualité. Le chef de famille M. Saidi Oulaid en occurrence dispose d’une copie d’un procès verbal de sortie et de constat établi par les services techniques de l’APC en date du 21/02/2012 ou ont été cochées à quelques exceptions pris l’ensemble de ces remarques énumérées sauf que bizarrement aucun autre organisme concerné par ce genre de sortie tel que la protection civile et Sonelgaz et la santé n’ont été associés à ce constat. Nous apprendrons d’une source proche de la mairie qu’une correspondance dans laquelle ces organismes sont sollicités pour une nouvelle sortie est en cours d’élaboration.
Oulaid Soualah